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Bardet, l’aveu troublant

Bardet, l’aveu troublant
Publié le 29 juin 2024 à 21:53, mis à jour le 29 juin 2024 à 20:04
Romain Bardet s’est adjugé la première étape du Tour de France 2024 ce samedi. Un triomphe savouré comme il se doit, avec tout de même une confession qui en dit long.
Romain Bardet est allé au bout de lui-même et de l’exploit, ce samedi, lors du premier acte du Tour de France couru sur les routes italiennes, entre Florence et Rimini. Avec l’aide de son jeune coéquipier néerlandais Frank van den Broek, le coureur français de la DSM-Firmenich a signé là la quatrième victoire de sa carrière sur la Grande Boucle pour endosser le si précieux maillot jaune pour la première fois. Un aboutissement.

« A chaque fois que je venais sur le Tour, j'étais dans un tunnel à cause de la pression et des attentes liées au classement général. Ça m'a rongé. J'ai la chance, en tant que leader de cette équipe, qu'on me laisse y aller à fond un jour et faire le gruppetto le lendemain pour récupérer », savoure l’Auvergnat, qui a pris la décision de raccrocher casque et gants en fin d’année.

Bardet, c’est bien fini


« A 33 ans, ce n'est jamais trop tard. Je veux finir au top, mais cette consécration, c'est un signe supplémentaire que c'est le bon moment pour arrêter, juge Romain Bardet, grisé certes mais les pieds toujours bien ancrés sur la terre ferme. Ça couronne mon parcours sur le Tour depuis tant d'années, malgré de nombreuses frustrations. J'ai fait le vélo que j'aime, avec une grande équipe, et il faut en profiter. »

Beaucoup auraient pu renoncer à leurs perspectives de retraite après un tel coup de maître. Ce ne sera donc pas le cas pour celui qui assure que le succès du jour « n'était pas du tout prémédité ». S’il visait bien sûr une victoire d’étape pour son ultime Tour de France, Romain Bardet n’avait pas franchement songé à la tunique jaune, bien plus attiré, guidé par son ADN, par le maillot à pois. « Notre objectif secret, c’était le maillot à pois, souffle-t-il en prenant à témoin son fils Angus, 4 ans. C’est pour ça que je voulais être devant aujourd’hui. J’aurais aimé lui ramener. Là, c’est le gros lot et c’est fabuleux ! »
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