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Alaphilippe, une rupture aux lourdes conséquences

Alaphilippe, une rupture aux lourdes conséquences
Publié le , mis à jour le
La décision de Julian Alaphilippe de quitter Quick-Step pour Tudor, une formation pro-Tour, constitue le transfert le plus marquant du mercato, selon Cyril Guimard.
Une page s’est tournée pour Julian Alaphilippe. Après plus d’une décennie au sein de l’équipe Quick-Step, avec à la clé deux titres de champion du monde, une victoire sur Milan-San Remo et des exploits répétés sur le Tour de France, le coureur tricolore a décidé de quitter la formation belge pour rejoindre l’équipe Tudor, qui évolue en pro-Tour.

Le choix du natif de Saint-Amand-Montrond, courtisé par de nombreuses formations tricolores parmi lesquelles Total-Energies ou Décathlon-AG2R La Mondiale n’a pas manqué de surprendre. Mais la formation suisse ne s’est pas arrêtée là et a également attiré Marc Hirschi, auteur d’une fin de saison XXL avec la Team UAE-Emirates. De quoi forcément faire de Tudor un candidat sérieux au World Tour.

Alaphilippe, symbole des ambitions de Tudor


Pour Cyril Guimard, cette signature de Julian Alaphilippe constitue d’ailleurs le transfert événement de cet été. « Je trouve qu'on n'en parle pas énormément, mais c'est celui de Julian Alaphilippe chez Tudor. Il part dans une équipe qui n'est pas WorldTour, accompagné par Marc Hirschi, qui a été le meilleur coureur sur les deux derniers mois de la saison. Ça, c'est un mercato qui est intéressant, a-t-il confié auprès de Cyclism’actu. Ils sont loin du WorldTour, mais ils vont chercher à y aller et ont fait un recrutement XXL. Et ça, ça me paraît très intéressant. »

L’ancien directeur sportif de Bernard Hinault s’interroge également sur le rôle que jouera Lenny Martinez au sein de Bahrain Victorious, « une équipe qui n'est pas obligatoirement en phase avec notre culture et peut-être même tout simplement celle des Martinez, qui ont une certaine culture, une certaine idée de ce qu'est le vélo, ce soit avec le papa, le tonton, le grand-père... », a-t-il observé. Cyril Guimard ne cache pas ses doutes. « Comment va-t-il s'adapter dans ce monde-là ? Je n'ai pas trop peur pour lui, mais c'est quand même quelque chose qui va être intéressant. Partir dans une équipe dont on a du mal à connaître la vraie culture, qui est un petit peu en deuxième rideau... parce que Bahrain Victorious, ce n'est pas l'équipe qui fait rêver aujourd'hui. Peut-être que Lenny arrivera à faire en sorte que l'on rêve de cette équipe, mais ce sera à mon avis difficile. »
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