Alaphilippe s'est rassuré

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Malade en ce début de Tour de France, Julian Alaphilippe a rassuré quant à son état de forme, achevant la seconde étape en 5e position. Un résultat dont le Français ne se contente pas néanmoins.
La seconde étape du Tour de France a été le théâtre du succès de Mathieu van der Poel (Alpecin-Deceuninck) à Boulogne-sur-Mer ce dimanche devant Tadej Pogacar. Le Batave s'est également emparé du maillot jaune à la suite de son exploit auquel Julian Alaphilippe (Tudor) a assisté de très près. « J'ai joué la victoire, mais j'étais un peu collé. Après, on vient sur le Tour pour gagner une étape, pas pour faire 5e. Mais vu comment j'étais samedi, je suis content » a confié l'ancien champion du monde au micro d'Eurosport après la course.
Gêné aux bronches, le Français est apparu amoindri la veille lors du lancement de cette édition de la Grande Boucle. Par conséquent, il n'a pas caché sa satisfaction de figurer à l'avant au moment de la bagarre finale ce dimanche. « J'ai fait deux fois la reconnaissance de cette fin d'étape, donc je la connaissais très bien. J'avais vraiment envie de faire une belle étape. Malheureusement, avec les sensations des derniers jours, j'ai revu mes ambitions à la baisse. Mais je suis content de me sentir mieux aujourd'hui, même si j'aurais aimé jouer la victoire. »
Mieux placé, au 4e rang à l'arrivée, Romain Grégoire (Groupama-FDJ) a pour sa part regretté sa stratégie. « Il y a un peu de regrets parce que je me sentais vraiment bien, je sentais que Van der Poel la voulait plus que tout donc je me suis fixé sur sa roue. J'étais dans sa roue à 400-450 mètres mais je me fais un peu enfermer, je n'ose pas mettre les coudes et l'épaule pour me battre et tenir la roue de Van der Poel. Ça me donne un petit peu de regrets. »
« Je pense qu'il m'a manqué de la hargne et de l'esprit combattant. J'ai peut-être fait un petit complexe d'infériorité pour être tout à fait honnête en me disant que de toute façon je pouvais pas les battre, alors que ça valait le coup d'essayer. Ce n'est que partie remise » a promis le coureur tricolore. En forme au mois de juin, le cycliste de 22 ans a terminé second aux Championnats de France derrière Dorian Godon. Plus tôt au Tour de Suisse, il avait enlevé la première étape devant Kévin Vauquelin et Julian Alaphilippe, 4eme ce jour-là à Kussnacht.
La seconde étape du Tour de France a été le théâtre du succès de Mathieu van der Poel (Alpecin-Deceuninck) à Boulogne-sur-Mer ce dimanche devant Tadej Pogacar. Le Batave s'est également emparé du maillot jaune à la suite de son exploit auquel Julian Alaphilippe (Tudor) a assisté de très près. « J'ai joué la victoire, mais j'étais un peu collé. Après, on vient sur le Tour pour gagner une étape, pas pour faire 5e. Mais vu comment j'étais samedi, je suis content » a confié l'ancien champion du monde au micro d'Eurosport après la course.
Gêné aux bronches, le Français est apparu amoindri la veille lors du lancement de cette édition de la Grande Boucle. Par conséquent, il n'a pas caché sa satisfaction de figurer à l'avant au moment de la bagarre finale ce dimanche. « J'ai fait deux fois la reconnaissance de cette fin d'étape, donc je la connaissais très bien. J'avais vraiment envie de faire une belle étape. Malheureusement, avec les sensations des derniers jours, j'ai revu mes ambitions à la baisse. Mais je suis content de me sentir mieux aujourd'hui, même si j'aurais aimé jouer la victoire. »
Grégoire : « Un petit complexe d'infériorité »
Mieux placé, au 4e rang à l'arrivée, Romain Grégoire (Groupama-FDJ) a pour sa part regretté sa stratégie. « Il y a un peu de regrets parce que je me sentais vraiment bien, je sentais que Van der Poel la voulait plus que tout donc je me suis fixé sur sa roue. J'étais dans sa roue à 400-450 mètres mais je me fais un peu enfermer, je n'ose pas mettre les coudes et l'épaule pour me battre et tenir la roue de Van der Poel. Ça me donne un petit peu de regrets. »
« Je pense qu'il m'a manqué de la hargne et de l'esprit combattant. J'ai peut-être fait un petit complexe d'infériorité pour être tout à fait honnête en me disant que de toute façon je pouvais pas les battre, alors que ça valait le coup d'essayer. Ce n'est que partie remise » a promis le coureur tricolore. En forme au mois de juin, le cycliste de 22 ans a terminé second aux Championnats de France derrière Dorian Godon. Plus tôt au Tour de Suisse, il avait enlevé la première étape devant Kévin Vauquelin et Julian Alaphilippe, 4eme ce jour-là à Kussnacht.
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