Alaphilippe, il y a un doute

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Au même titre qu'il s'interroge sur le passage des Grands Tours à 23 équipes cette année, ne serait-ce que pour des raisons de sécurité, Cyrille Guimard se pose des questions concernant l'invitation reçue pour le Tour de France par l'équipe Tudor de Julian Alaphilippe.
En invitant Julian Alaphilippe et l'équipe Tudor, certes bien aidé par la dérogation de l'UCI pour permettre aux trois Grands Tours de passer à 23 équipes cette années (et non plus 22), au prochain Tour de France, Christian Prudhomme devait se douter que son choix de convier l'équipe suisse où évolue désormais le puncheur français et chouchou du public ayant terminé 5e de la Grande Boucle en 2019 ne ferait pas forcément l'unanimité. Ainsi, Cyrille Guimard, dans sa traditionnelle chronique chez nos confrères du site cyclismactu, ne cache pas qu'il se pose beaucoup de questions en ce qui concerne cette décision d'ASO et du directeur du Tour, tout en ne se montrant pas dupe des motivations économiques et ou politiques qui peuvent parfois entraîner ce type d'options.
"Aujourd'hui, est-ce que c'est logique d'avoir Julian Alaphilippe au départ du Tour alors qu'il est dans une équipe qui est loin d'être dans les points ? Et est-ce que les points sont une véritable référence quand on voit ce qu'il se passe actuellement ? Et où on va sur trois ans pour faire le total des points sur trois ans. Moi, je ne trouve pas que ce soit logique", estime l'ancien sélectionneur de l'équipe de France, par ailleurs tout aussi sceptique au sujet de ce passage des trois Grands Tours à 23 équipes cette année alors qu'il avait toujours été convenu de ne pas aller au-delà de 22 pour des raisons évidentes de sécurité.
Mais là encore le "Druide" a une idée des raisons qui ont débouché sur cette dérogation de l'UCI. "Ce sont des intérêts qui n'ont rien à voir avec la sécurité dont on nous reparle toutes les semaines. D'ailleurs, on ne prend jamais les bonnes décisions concernant la sécurité et ce n'est pas d'aujourd'hui (...) Dans toute décision, il y a toujours des intérêts politico-économiques. Et là, c'est le cas, mais ce n'est pas la sécurité." "On fait un peu de la mayonnaise avec tout ça. Bon ce n'est pas grave : il y aura un départ de Tour de France", conclut Guimard sous forme de pied de nez, mais qui n'en pense pas moins pour autant.
En invitant Julian Alaphilippe et l'équipe Tudor, certes bien aidé par la dérogation de l'UCI pour permettre aux trois Grands Tours de passer à 23 équipes cette années (et non plus 22), au prochain Tour de France, Christian Prudhomme devait se douter que son choix de convier l'équipe suisse où évolue désormais le puncheur français et chouchou du public ayant terminé 5e de la Grande Boucle en 2019 ne ferait pas forcément l'unanimité. Ainsi, Cyrille Guimard, dans sa traditionnelle chronique chez nos confrères du site cyclismactu, ne cache pas qu'il se pose beaucoup de questions en ce qui concerne cette décision d'ASO et du directeur du Tour, tout en ne se montrant pas dupe des motivations économiques et ou politiques qui peuvent parfois entraîner ce type d'options.
"Aujourd'hui, est-ce que c'est logique d'avoir Julian Alaphilippe au départ du Tour alors qu'il est dans une équipe qui est loin d'être dans les points ? Et est-ce que les points sont une véritable référence quand on voit ce qu'il se passe actuellement ? Et où on va sur trois ans pour faire le total des points sur trois ans. Moi, je ne trouve pas que ce soit logique", estime l'ancien sélectionneur de l'équipe de France, par ailleurs tout aussi sceptique au sujet de ce passage des trois Grands Tours à 23 équipes cette année alors qu'il avait toujours été convenu de ne pas aller au-delà de 22 pour des raisons évidentes de sécurité.
Guimard : "23 équipes ? Ce sont des intérêts qui n'ont rien à voir avec la sécurité"
Mais là encore le "Druide" a une idée des raisons qui ont débouché sur cette dérogation de l'UCI. "Ce sont des intérêts qui n'ont rien à voir avec la sécurité dont on nous reparle toutes les semaines. D'ailleurs, on ne prend jamais les bonnes décisions concernant la sécurité et ce n'est pas d'aujourd'hui (...) Dans toute décision, il y a toujours des intérêts politico-économiques. Et là, c'est le cas, mais ce n'est pas la sécurité." "On fait un peu de la mayonnaise avec tout ça. Bon ce n'est pas grave : il y aura un départ de Tour de France", conclut Guimard sous forme de pied de nez, mais qui n'en pense pas moins pour autant.
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