Toupane: "Le plus important, c'est de bien finir"

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Après la défaite des Bleues face à l'Espagne en demi-finales de l'Euro féminin, qu'il attribue avant tout à une somme de petits détails, le sélectionneur français Jean-Aimé Toupane, qui n'en veut pas à Iliana Rupert, avait déjà la tête à la petite finale, et à l'importance de terminer cette compétition sur une bonne note.
Battues vendredi par l'Espagne aux portes de la finale de cet Euro féminin dont elles étaient pourtant les grandes favorites avec la Belgique, les Bleues ont appris un peu plus tard contre qui elles ne devraient pas subir de nouvelle défaite pour pouvoir terminer le tournoi sur une bonne note. Et poursuivre ainsi l'impressionnante série des Françaises, qui n'ont plus terminé hors du podium dans la compétition depuis 2009 (et restent sur huit podiums dans les grands rendez-vous internationaux). Les Tricolores seront opposées pour la médaille de bronze à l'Italie, battue par la Belgique (66-64) dans la seconde demi-finale. Et c'était bien là ce qui comptait le plus aux yeux de Jean-Aimé Toupane, déjà penché vers cette petite finale de dimanche.
"Je comprends qu'on soit tous déçus aujourd'hui. Mais on va se remobiliser (...) Même si on n'aura pas la médaille que l'on espère, le plus important est de bien finir le tournoi", a avoué ensuite devant la presse le sélectionneur français, assurant qu'il n'en veut pas à Iliana Rupert, auteur de ce lancer manqué qui coûte la prolongation aux vice-championnes olympiques - "il n'y a aucun reproche à faire à qui que ce soit car on gagne et on perd ensemble (...) Si on avait mis ce lancer-franc, peut-être qu'en prolongation on oubliait tout. On ne l'a pas mis, ce n'est pas grave" - et attribue avant tout ce revers à une somme de petits détails défavorables à ses joueuses ainsi qu'à un "flow" différent des matchs précédents.
"Cela a se joue à rien aujourd'hui (vendredi). On a manqué un petit peu de lucidité. On n'a pas su alterner le jeu. Et à mon goût, on a joué trop arrêté", analysait un Toupane naturellement "déçu", mais "fier" de son équipe, comme du tournoi qu'elle a réalisé, "très bon", à l'entendre. "Ce qu'a montré l'équipe depuis le début est très bien (...) Même quand on était devant, on n'a pas su conserver l'écart, car elles ont alterné des défenses pour nous ralentir un peu." Et pour ceux qui ne comprennent pas comment les Françaises, meilleure équipe dans ce domaine avant vendredi, ont pu connaître un tel trou d'air sur les tirs longue distance (5 sur 30), l'entraîneur des Bleues renvoie à l'histoire de la sélection dont il a aujourd'hui les rennes : "On a oublié qu'on n'était pas forcément une nation de shooteuses." Espérons que cela ne se verra pas trop contre les Italiennes.
Battues vendredi par l'Espagne aux portes de la finale de cet Euro féminin dont elles étaient pourtant les grandes favorites avec la Belgique, les Bleues ont appris un peu plus tard contre qui elles ne devraient pas subir de nouvelle défaite pour pouvoir terminer le tournoi sur une bonne note. Et poursuivre ainsi l'impressionnante série des Françaises, qui n'ont plus terminé hors du podium dans la compétition depuis 2009 (et restent sur huit podiums dans les grands rendez-vous internationaux). Les Tricolores seront opposées pour la médaille de bronze à l'Italie, battue par la Belgique (66-64) dans la seconde demi-finale. Et c'était bien là ce qui comptait le plus aux yeux de Jean-Aimé Toupane, déjà penché vers cette petite finale de dimanche.
Toupane : "Aucun reproche à faire à qui que ce soit"
"Je comprends qu'on soit tous déçus aujourd'hui. Mais on va se remobiliser (...) Même si on n'aura pas la médaille que l'on espère, le plus important est de bien finir le tournoi", a avoué ensuite devant la presse le sélectionneur français, assurant qu'il n'en veut pas à Iliana Rupert, auteur de ce lancer manqué qui coûte la prolongation aux vice-championnes olympiques - "il n'y a aucun reproche à faire à qui que ce soit car on gagne et on perd ensemble (...) Si on avait mis ce lancer-franc, peut-être qu'en prolongation on oubliait tout. On ne l'a pas mis, ce n'est pas grave" - et attribue avant tout ce revers à une somme de petits détails défavorables à ses joueuses ainsi qu'à un "flow" différent des matchs précédents.
Toupane : "On a oublié qu'on n'était pas forcément une nation de shooteuses"
"Cela a se joue à rien aujourd'hui (vendredi). On a manqué un petit peu de lucidité. On n'a pas su alterner le jeu. Et à mon goût, on a joué trop arrêté", analysait un Toupane naturellement "déçu", mais "fier" de son équipe, comme du tournoi qu'elle a réalisé, "très bon", à l'entendre. "Ce qu'a montré l'équipe depuis le début est très bien (...) Même quand on était devant, on n'a pas su conserver l'écart, car elles ont alterné des défenses pour nous ralentir un peu." Et pour ceux qui ne comprennent pas comment les Françaises, meilleure équipe dans ce domaine avant vendredi, ont pu connaître un tel trou d'air sur les tirs longue distance (5 sur 30), l'entraîneur des Bleues renvoie à l'histoire de la sélection dont il a aujourd'hui les rennes : "On a oublié qu'on n'était pas forcément une nation de shooteuses." Espérons que cela ne se verra pas trop contre les Italiennes.
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