Tony Parker, l’inquiétante situation financière

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La Chambre régionale des comptes (CRC) a sévèrement épinglé les comptes de l'ASVEL, dénonçant un modèle économique "structurellement déficitaire" et "non viable dans la durée". Un désaveu pour son président et actionnaire majoritaire, Tony Parker.
L’Asvel enchaîne décidément les mauvaises nouvelles. Sur les parquets comme en dehors. Côté terrain, le club rhodanien, longtemps leader de la Betclic Elite, a finalement laissé échapper la première place. Cinq jours après la claque reçue au Mans, les hommes de Pierric Poupet ont eu beau l’emporter in extremis face à Dijon, ils ont vu Paris les coiffer au poteau en raison de la défaite de Monaco.
Sur la même ligne que le club parisien avec 23 victoires pour sept défaites, l’Asvel n’en est pas moins devancée par son rival aux confrontations directes. En plus de perdre l’avantage du terrain en cas de finale face au club de la capitale, les Villeurbannais devront affronter l’ogre monégasque, double tenant du titre, en demi-finale.
https://x.com/sports_fr/status/1902617980543910297
Mardi, la mauvaise nouvelle est venue de la Chambre régionale des comptes (CRC), qui a publié un rapport très sévère après avoir examiné les comptes de l’Asvel de 2018 à 2023, pointant du doigt une situation financière « dégradée » et un modèle économique « pas viable dans la durée ».
Désireux de voir l’Asvel tenir le choc en Euroligue, Tony Parker s’est livré ses dernières années à un recrutement ambitieux, faisant augmenter de manière conséquente la masse salariale, qui a ainsi atteint les 4,2 millions d’euros lors de la saison 2022-2023. Mais les recettes n’ont pas suivi et le club était en déficit trois années sur cinq.
Pour la CRC d'Auvergne-Rhône-Alpes, « l'Asvel Basket a eu le résultat net le plus négatif » de tous ces clubs, présentant la situation financière « la plus dégradée » du championnat. Et l’instance de conclure que son modèle économique est « structurellement déficitaire » et « apparaît dès lors non viable dans la durée ».
L’Asvel n’a pas non été aidé par ses partenaires. Ainsi, Smart Good things, spécialiste des boissons énergisantes, devait lui verser 2,4 millions d'euros à partir de juillet 2022 mais s’est finalement contenté de 2,1 millions du fait d’une situation financière précaire. Et Skweek, qui devait lui 7 sept millions d'euros par saison, sur trois ans, n’a donné que 2 millions.
L’Asvel enchaîne décidément les mauvaises nouvelles. Sur les parquets comme en dehors. Côté terrain, le club rhodanien, longtemps leader de la Betclic Elite, a finalement laissé échapper la première place. Cinq jours après la claque reçue au Mans, les hommes de Pierric Poupet ont eu beau l’emporter in extremis face à Dijon, ils ont vu Paris les coiffer au poteau en raison de la défaite de Monaco.
Sur la même ligne que le club parisien avec 23 victoires pour sept défaites, l’Asvel n’en est pas moins devancée par son rival aux confrontations directes. En plus de perdre l’avantage du terrain en cas de finale face au club de la capitale, les Villeurbannais devront affronter l’ogre monégasque, double tenant du titre, en demi-finale.
https://x.com/sports_fr/status/1902617980543910297
Mardi, la mauvaise nouvelle est venue de la Chambre régionale des comptes (CRC), qui a publié un rapport très sévère après avoir examiné les comptes de l’Asvel de 2018 à 2023, pointant du doigt une situation financière « dégradée » et un modèle économique « pas viable dans la durée ».
Tony Parker lâché par ses partenaires
Désireux de voir l’Asvel tenir le choc en Euroligue, Tony Parker s’est livré ses dernières années à un recrutement ambitieux, faisant augmenter de manière conséquente la masse salariale, qui a ainsi atteint les 4,2 millions d’euros lors de la saison 2022-2023. Mais les recettes n’ont pas suivi et le club était en déficit trois années sur cinq.
Pour la CRC d'Auvergne-Rhône-Alpes, « l'Asvel Basket a eu le résultat net le plus négatif » de tous ces clubs, présentant la situation financière « la plus dégradée » du championnat. Et l’instance de conclure que son modèle économique est « structurellement déficitaire » et « apparaît dès lors non viable dans la durée ».
L’Asvel n’a pas non été aidé par ses partenaires. Ainsi, Smart Good things, spécialiste des boissons énergisantes, devait lui verser 2,4 millions d'euros à partir de juillet 2022 mais s’est finalement contenté de 2,1 millions du fait d’une situation financière précaire. Et Skweek, qui devait lui 7 sept millions d'euros par saison, sur trois ans, n’a donné que 2 millions.
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