logo Sports.fr

Spanoulis : « C'était fou »

Spanoulis : « C'était fou »
Publié le
Malmené mardi soir lors des demi-finales de Betclic Elite, Monaco a finalement arraché sa qualification pour la finale en renversant l'ASVEL. Un scénario « fou », comme l'a reconnu l'entraîneur de la Roca Team Vassilis Spanoulis.
Après un large succès pour commencer (94-74), l'ASVEL a subi la loi de Monaco, lors des demi-finales de Betclic Elite. En effet, après avoir pris sa revanche (77-94) lors du match 2, la Roca Team a remporté ses deux rencontres à domicile (74-64 et 91-86) et a donc rejoint Paris en finale. Mais, mardi soir, Lyon-Villeurbanne a bien failli égaliser dans cette série, alors que le score était de 86-71 en leur faveur à un peu plus de quatre minutes de la fin.

C'était sans compter sur la folle fin de rencontre des coéquipiers d'Elie Okobo (26 points, 6 rebonds et 8 passes) qui ont infligé un terrible 20-0 à leurs adversaires du soir, qui ont complètement sombré dans le 4e quart-temps. « Parfois, le sport est cruel. Ce soir (mardi), il l'est. Je suis fier de mes joueurs. Ils ont fait le match qu'il fallait, avec l'intensité », a par la suite réagi Pierric Poupet, l'entraîneur de l'ASVEL.

Spanoulis : « Je dois féliciter les joueurs »


De son côté, Vassilis Spanoulis a, lui, vécu une fin de rencontre qu'il n'est pas prêt d'oublier. « C'est l'un des scénarios les plus fous que j'ai vécus dans ma carrière. Dans mon top 3 sans doute. C'était fou. Pendant 35 minutes, on n'était pas dans le match, on ne suivait pas le plan de jeu, on n'était pas dedans comme lors des matchs 2 et 3. Et soudain, on retrouve l'intensité. Je dois féliciter les joueurs d'avoir retourné le match de cette manière, ça n'arrive pas souvent dans le basket européen et même mondial de remonter un déficit de 15 points en moins de quatre minutes, a pour sa part déclaré l'entraîneur grec de Monaco, dans des propos recueillis par L'Equipe. (...) On pensait peut-être que c'était gagné d'avance. Mais l'Asvel a joué son meilleur match. Depuis six mois que je suis ici, je vois cette équipe capable de montrer deux visages radicalement opposés. En fait, cela fait quatre ans que cette équipe est comme ça. C'est un processus quotidien pour changer ça. »
Publicité

Accessibilité : partiellement conforme