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Monaco reste en vie en finale contre Paris

Monaco reste en vie en finale contre Paris
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Après ses deux défaites sur le parquet de Paris, Monaco a fait fi d’une entame de match manquée pour l’emporter devant son public (81-78) et reste en vie dans les Finales de Betclic Elite.
Monaco n’a pas encore renoncé à sa couronne. Double tenant du titre en Betclic Elite, le club de la Principauté a su oublier deux premiers matchs des Finales perdus en terre parisienne pour maintenir le suspense jusqu’à un quatrième duel ce dimanche. Une rencontre dont l’entame a eu des airs de cauchemar pour la « Roca Team ». Un lancer franc signé Mam Jaiteh (4 points, 5 rebonds) a été le seul point inscrit par les Monégasques durant les quatre premières minutes.

De l’autre côté du parquet, les Parisiens s’en sont donnés à cœur-joie. Un Tyson Ward (7 points) efficace à longue distance a profité de l’apathie adverse. Le résultat a été une différence de douze points à l’issue de cette séquence impossible à imaginer avant le début du match. Si Alpha Diallo (8 points) puis Terry Tarpey (7 points) ont essayé de lancer la révolte, c’est Paris qui a eu le contrôle des opérations.

T.J. Shorts (20 points, 6 passes) a réglé la mire à trois points pour offrir une marge de treize points à son équipe avant de permettre au Paris Basketball de conclure le premier quart-temps avec une avance de onze unités. L’entame du deuxième a vu les joueurs de Vassilis Spanoulis essayer de répliquer. Grâce notamment à Nick Calathes (6 points), le double champion de France en titre a pu repasser sous la barre des dix points de retard, se rapprochant à sept unités.

Paris a baissé de pied


Sauf que Sebastian Herrera (6 points) puis Nadir Hifi (17 points) ont remis le club de la capitale sur les rails avec deux tirs à trois points consécutifs. Les derniers instants menant à la mi-temps ont vu les deux équipes se rendre coup pour coup avec T.J. Shorts qui a permis au club de la capitale de retrouver son vestiaire avec un matelas de douze unités. Le discours de l’encadrement technique monégasque à la pause a été bien reçu car la « Roca Team » a retrouvé le parquet de sa Salle Gaston-Médecin avec un tout autre état d’esprit. Avec une défense resserrée, les Monégasques ont obtenu des munitions permettant à Jaron Blossomgame (26 points) de ramener son équipe sous la barre des dix points de retard.

L’ailier américain a profité des espaces pour enquiller à longue distance et faire sortir du match les Parisiens. En effet, ces derniers n’ont inscrit que trois points en l’espace de quasiment quatre minutes grâce à Daulton Hommes (6 points). Les Monégasques ont profité de cette fenêtre de tir pour inscrire quinze points dans le même laps de temps et passer devant au tableau d’affichage pour la première fois du match. Un avantage maintenu jusqu’à l’entame des dix dernières minutes de la rencontre, avec une marge de trois points pour une « Roca Team » qui n’avait pas le droit à l’erreur. La tension a gagné les deux équipes, qui ont multiplié les maladresses en ce début de dernier acte de la rencontre.

Monaco n’a pas cédé en fin de match


Terry Tarpey a relancé la machine monégasque après un peu plus d’une minute de jeu mais Kevarrius Hayes (6 points) lui a répondu. Nadir Hifi est alors sorti de sa boite pour inscrire un tir longue distance ramenant Paris à un point… imité dans la foulée par Nick Calathes. Grâce à deux lancers francs, le Parisien a remis les deux équipes à égalité avec un peu moins de cinq minutes encore à jouer. Jaron Blossomgame a ensuite trouvé deux fois les solutions pour redonner quatre unités de marge à la « Roca Team » à l’approche d’un « money time » plus crucial que jamais. Mikael Jantunen (13 points, 9 rebonds) a eu une balle pour remettre Paris devant à l’entame des deux dernières minutes mais son tir longue distance n’a pas trouvé la cible.

Au jeu des lancers francs, l’écart entre les deux formations est resté inférieur à quatre points, T.J. Shorts ramenant même le club de la capitale à une petite unité à l’entame de la dernière minute avant de manquer un tir qui aurait permis aux siens de reprendre l’avantage. Le meneur parisien s’est alors signalé par une faute antisportive sur Jordan Loyd (10 points). Ce dernier a réussi deux ses trois lancers francs pour redonner un peu de marge à la « Roca Team ». Elle s’est avérée suffisante pour que Monaco remporte ce match 3 (81-78) et continue de croire à un troisième titre consécutif.
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