Une médaille d’or surprise est tombée pour les Bleus !

Dès la cérémonie d’ouverture, vendredi, Marie-José Pérec a décroché ce qu’elle considère comme le quatrième sacre de sa carrière.
Marie-José Pérec en rêvait et ne s’en cachait pas, expliquant à qui voulait l’entendre attendre le coup de fil de Tony Estanguet pour lui annoncer qu’elle serait la dernière relayeuse de la flamme olympique. L’appel est intervenu vendredi matin, à quelques heures de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques.

« Jeudi soir, Tony m’a dit: Je t’appelle demain entre 9h et 9h30. J’ai annulé tous mes rendez-vous du matin. Pour être certaine d’être chez moi, seule, pour son appel. Je n’ai pas passé une bonne nuit. A 9h40, j’ai vu son nom s’afficher sur mon téléphone. Et là, j’ai perdu tous mes moyens. J’ai pleuré. J’ai décroché et je n’arrivais plus à parler. Je ne pouvais qu’écouter », a-t-elle ainsi expliqué dans les colonnes du Parisien.

"Plus intense encore qu’une médaille d’or olympique"

Et si elle savait qu’elle devrait partager cet honneur avec un colistier, elle n’a découvert son identité qu’une heure avant le moment fatidique. Et la Guadeloupéenne aurait presque été déçue qu’il s’agissait de Teddy Riner. « J’aurais été profondément heureuse d’allumer la flamme avec Zizou. J’ai longtemps pensé que ce serait lui », a-t-elle admis, précisant néanmoins : « Avec Teddy, on représente l’olympisme, l’histoire de la France et de chez nous, en Guadeloupe. » 

Le moment venu, l’émotion a été immense. A tel point qu’elle a ressenti le besoin de prendre la main du judoka. « Nous sommes deux Guadeloupéens, deux Noirs, un homme et une femme et on allume la vasque des Jeux de Paris », lui a-t-elle glissé, submergée par un immense bonheur.

« C’est un truc incroyable, peut-être plus intense encore qu’une médaille d’or olympique. C’est au-delà de tout ce que j’avais pu imaginer. C’est ma quatrième médaille d’or olympique et je pèse mes mots », a-t-elle asséné, bien décidée à voir les Bleus vivre le même bonheur.