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Tours égale le record de titres de Cannes

Tours égale le record de titres de Cannes
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Tours a remporté samedi son dixième titre de champion de France de volley masculin, au détriment de Poitiers, et égale donc le record de Cannes.
Vainqueur 3-1 sur le parquet de Poitiers samedi dernier, Tours avait fait le plus dur en finale de la Marmara SpikeLigue. Le TVB, qui avait fini 4e de la saison régulière avant d'éliminer Nice (5e) et Montpellier (1er) en play-offs, devait l'emporter à domicile contre son voisin (il y a 100km d'écart entre les deux villes) et grand rival Poitiers, 6e de la saison régulière et tombeur de Tourcoing (3e) et Chaumont (2e), pour décrocher un nouveau titre de champion de France. Mission accomplie, avec un succès 29-27, 25-21, 25-17 en 1h31 !

Le premier set a tenu toutes ses promesses. Poitiers a pris les commandes à partir de 8-8 et les a gardées jusqu'à 21-22. Mais Tours n'a rien lâché et s'est procuré plusieurs balles de set, s'imposant sur la cinquième, à 28-27. La deuxième manche a été moins riche en suspense, car si les Pictaves ont mené de 15-15 à 16-17, les Tourangeaux sont encore revenus et ont signé un 8-4 pour conclure le set. Dans le troisième, Poitiers a mené jusqu'à 3-4, mais Tours a ensuite fait la course en tête jusqu'au bout, pour l'emporter de huit points, devant les 3186 spectateurs de la salle Grenon.

Fronckowiak : "On n'a jamais abandonné, paniqué même quand on était au fond"


Ryan Sclater (17pts) et Alexandre Strehlau (16pts) ont grandement contribué à ce succès du TVB, alors qu'en face, seul Nik Mujanovic (16pts) a dépassé la barre des 10 points. Tours décroche donc son dixième titre de champion de France (depuis 2004 !), et revient à égalité avec l'AS Cannes, qui en a glané également dix, entre 1981 et 2021.

« C'est quelque chose de grand, une fierté incroyable, une grande émotion de vivre ce titre et d'égaler l'AS Cannes en décrochant ce dixième sacre, a réagi l'entraîneur tourangeau Marcelo Fronckowiak auprès de L'Equipe. On avait raté la marche l'an passé (en finale contre St-Nazaire, ndlr). Cela veut dire encore plus cette saison, qui n'a pas été facile. On n'a jamais abandonné, paniqué même quand on était au fond. Il y a eu un travail de fond du staff au niveau physique, dont on voit les fruits sur ces play-offs. On s'est retrouvés orphelins avec les départs de Pascal (Foussard) puis Frantz (Granvorka), mais on a été résilients, on a su garder nos valeurs collectives." A conserver la saison prochaine pour battre le record ?
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