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Sa chute et les séquelles, Loana Lecomte raconte

Sa chute et les séquelles, Loana Lecomte raconte
Publié le 29 juil. 2024 à 21:35, mis à jour le 29 juil. 2024 à 20:09
Victime d’une grosse chute lors de l’épreuve olympique de VTT cross-country, dimanche, Loana Lecomte revient sur la catastrophe.
Elle est longtemps restée au sol, comme assommée par sa spectaculaire chute et un vélo venu la percuter à terre, avant d’être évacuée sur civière de la colline d’Elancourt, site olympique des épreuves de VTT cross-country. Loana Lecomte nous a fait peur, assurément, provoquant un sentiment mitigé dans l’assemblée tandis que sa compatriote Pauline Ferrand-Prévot s’en allait cueillir l’or olympique avec brio.

Ce lundi, au lendemain de la catastrophe la concernant, la jeune VTTiste tricolore raconte. « J'ai une petite commotion, quelques hématomes un peu partout, mais rien de cassé, par miracle. Et six points de suture sous le menton, donc j'aurai un bon souvenir des Jeux. Je suis encore sous surveillance du médecin de la fédération pendant 48 heures. Et ensuite, du repos pendant une semaine », souffle-t-elle dans un entretien accordé à L’Equipe.

L’épilogue est rageant, forcément, puisque l’intéressée se battait assurément pour une médaille à la mi-course. « Jusqu'à la chute, tout se passait bien, j'étais en maîtrise, en forme. J'étais dans le jeu pour la médaille. […] J'ai entamé la descente dans la roue de Laura Stigger, qui est une excellente technicienne, donc je ne me faisais aucun souci. Sauf qu'elle a pris une trajectoire que je ne prenais pas forcément: je n'ai pas vu que c'était une marche et qu'il n'y avait pas de cailloux pour poser la roue. A quinze centimètres près, je me suis dit: "Là c'est trop tard." Je ne pouvais plus poser ma roue, je n'ai rien eu le temps de faire… »

Ecrans interdits « pour un moment »


La chute inévitable dans le piégeux pierrier du parcours boisé, Loana Lecomte avoue avoir eu un étrange sentiment. « Impossible de me relever, j'étais scotchée au sol », glisse-t-elle, désormais contrainte d’observer un protocole commotion cérébrale: « Je n'ai pas le droit aux écrans, pendant un moment, pour mon cerveau. Et là, ça fait une semaine que mon téléphone est cassé. Si je voulais couper, là, c'est une déconnexion forcée et ça fait du bien. Du coup, je ne donne de nouvelles à personne. »

Pas question pour autant de se laisser abattre et de renoncer aux autres objectifs de la saison. A commencer par les Mondiaux fin août en Andorre. « Non, ça reste un objectif, mais j'ai vraiment intérêt à écouter le médecin, prendre du repos et reprendre progressivement. Je ferai tout pour y arriver en forme, martèle la championne haut-savoyarde de 24 ans. L'important c'est de rebondir et là-dessus, je sais que je vais être très bien entourée, encadrée. Je pense déjà à la suite, c'est ma passion avant tout. Ça me motive pour aller chercher des maillots et des médailles dans le futur. Ça arrive de chuter, il faut remonter et j'irai encore plus vite en descente après. »
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