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Ribstein offre une 7ème médaille d'or à la France

Ribstein offre une 7ème médaille d'or à la France
Publié le 02 sept. 2024 à 13:18, mis à jour le 02 sept. 2024 à 12:14
Absent aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021 en raison d’une catégorie de handicap non reconnue, Jules Ribstein a pris une belle revanche malgré la pression régnante autour de lui. Le quadruple champion du monde a fait respecter la hiérarchie.
Il a beau être quadruple champion du monde, Jules Ribstein n’était pas sûr de lui à l’approche de ces Jeux Paralympiques de Paris 2024. Alors lorsqu’il a passé la ligne d’arrivée en tête ce lundi matin, dans la catégorie PTS2 (légers troubles de la coordination de tout le corps, déficience modérée d’un côté du corps ou absence de membres), le Strasbourgeois a d’abord laissé éclater sa joie, sa rage avant de fondre en larmes.

Il n’y avait qu’à l’entendre au micro de France TV quelques instants après avoir levé les bras pour comprendre son état-d’esprit et apprécier le cheminement de cette victoire à domicile. « Ça fait huit ans que je m’entraîne, lâchait le para-triathlète. Je n’ai pas pu aller à Tokyo car notre catégorie n’avait pas été prise et là, ça fait quatre ans que je dédis ma vie aux Jeux Olympiques de Paris 2024. J’étais pas sûr de moi car je suis quelqu’un de très stressé et hyper émotif et j’avais peur que ça me joue des tours. C’est finalement passé. »

Une course maîtrisée


Si « perturbé » avant la course, le Français n’a pas paru l’être au cours de l’épreuve. Deuxième en natation avec 15 secondes de retard derrière Mark Barr (États-Unis), l’Alsacien a rapidement pris les commandes de la course avec la première transition avant de creuser l’écart sur le vélo. Malgré la pression exercée Maurits Morsink (Pays-Bas) sur la route, Jules Ribstein, qui participait à ses premiers Jeux Paralympiques, a toujours gardé un écart suffisant sur ses opposants pour conserver une belle avance à l’amorce de la course à pied.

Et lors de la dernière discipline, il n’a pas ralenti pour en terminer avec moins de deux minutes d’avance devant Mohamed Lahna (États-Unis) et Mark Barr (États-Unis). « Je savais que Mohamed (Lahna) et Mark (Barr) étaient très forts, reprend le champion paralympique toujours à France TV. J’avais aussi un peu peur du Hollandais. Après toutes ces péripéties entre la tenue ou non de l’épreuve, son format en triathlon ou duathlon avec la Seine ou pas la Seine, je n’étais pas hyper confiant, surtout ce matin. Les premières sensations étaient très mauvaises et au fur et à mesures des tours en vélo, j’avais de plus en plus de jus. J’ai su que j’avais posé le vélo avec une minute d’avance sur Mohamed et Mark et il fallait que je gère la course à pied pour ne pas me faire reprendre. »
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