Pinturault a retrouvé le groupe France

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Alors qu'il s'entraînait depuis huit ans au sein d'une structure privée, Alexis Pinturault a retrouvé le groupe France en vue de cette saison olympique, qui le fera uniquement disputer le géant. Il s'est confié à nos confrères du Dauphiné.
Alors que l'été s'est installé sur une grande partie de la France, le prochain hiver est déjà dans la tête des meilleurs skieurs français, qui ont repris l'entrainement cette semaine aux Deux-Alpes. Un hiver d'autant plus important qu'il sera marqué par les Jeux Olympiques de Milan-Cortina en février. Et pour la première fois depuis 2017, Alexis Pinturault était bien présent au sein du groupe technique de l'équipe de France, alors qu'il s'entraînait auparavant, lors de la plus belle période de sa carrière, au sein d'une structure privée.
Mais le skieur de 34 ans est prêt à s'adapter, comme il le confie dans une interview au Dauphiné. "J’en connaissais déjà certains (entraineurs comme Kevin Page, Roman Velez et son ancien coach personnel Maxime Tissot) avec qui j’ai déjà travaillé par le passé. Je découvre Mathias (Rolland) et Thomas (Maitre), je les connais moins. Il va forcément devoir apprendre un peu à se connaître, à trouver notre rythme de croisière. Je suis comme n'importe quelle personne qui arrive dans un groupe, je dois un peu trouver mon équilibre avec les uns et les autres. On fait des réunions où on explique un peu ce qu'on aime, ce qu'on aime moins. Pour le moment tout se passe bien."
Victime d'une fracture du plateau tibial du genou droit en janvier dernier à Kitzbühel, Alexis Pinturault a encore un peu de travail devant lui, mais assure aller de mieux en mieux. « Physiquement ça va, bien mieux qu'il y a un mois. Et j'ai encore besoin de travailler parce que toutes ces lacunes accumulées, il faut les estomper et ça ne se fait pas en quelques semaines. Là je commence à avoir de moins en moins de gênes. Les déchirures musculaires que j'ai pu avoir au tendon m'handicapent de moins en moins, ce qui me permet de pouvoir tout doucement reprendre les appuis, la pliométrie. Ce n’était pas le cas il y a de ça encore deux, trois semaines », admet-il.
Pour la saison 2025-26, Alexis Pinturault a décidé de se consacrer uniquement au slalom géant afin ne se pas trop tirer sur la corde. « Pour moi, faire ce choix du géant, c'est aller vers la simplicité. De ne faire qu'une seule discipline, c'est aussi se concentrer sur l'essentiel. Il faut être honnête, j'ai 34 ans, je ne vais pas encore faire 50 saisons (sic). Je ne vais pas construire du coup un retour sur trois disciplines différentes. L'idée, c'est d'aller le plus rapidement possible, en se concentrant sur une seule discipline, et du coup en maximisant ces chances d'être performant et notamment avec l'ambition des Jeux olympiques qui vont finalement arriver assez vite. » Et pourquoi pas aller chercher une quatrième médaille olympique ?
Alors que l'été s'est installé sur une grande partie de la France, le prochain hiver est déjà dans la tête des meilleurs skieurs français, qui ont repris l'entrainement cette semaine aux Deux-Alpes. Un hiver d'autant plus important qu'il sera marqué par les Jeux Olympiques de Milan-Cortina en février. Et pour la première fois depuis 2017, Alexis Pinturault était bien présent au sein du groupe technique de l'équipe de France, alors qu'il s'entraînait auparavant, lors de la plus belle période de sa carrière, au sein d'une structure privée.
Mais le skieur de 34 ans est prêt à s'adapter, comme il le confie dans une interview au Dauphiné. "J’en connaissais déjà certains (entraineurs comme Kevin Page, Roman Velez et son ancien coach personnel Maxime Tissot) avec qui j’ai déjà travaillé par le passé. Je découvre Mathias (Rolland) et Thomas (Maitre), je les connais moins. Il va forcément devoir apprendre un peu à se connaître, à trouver notre rythme de croisière. Je suis comme n'importe quelle personne qui arrive dans un groupe, je dois un peu trouver mon équilibre avec les uns et les autres. On fait des réunions où on explique un peu ce qu'on aime, ce qu'on aime moins. Pour le moment tout se passe bien."
Pinturault : "Faire ce choix du géant, c'est aller vers la simplicité"
Victime d'une fracture du plateau tibial du genou droit en janvier dernier à Kitzbühel, Alexis Pinturault a encore un peu de travail devant lui, mais assure aller de mieux en mieux. « Physiquement ça va, bien mieux qu'il y a un mois. Et j'ai encore besoin de travailler parce que toutes ces lacunes accumulées, il faut les estomper et ça ne se fait pas en quelques semaines. Là je commence à avoir de moins en moins de gênes. Les déchirures musculaires que j'ai pu avoir au tendon m'handicapent de moins en moins, ce qui me permet de pouvoir tout doucement reprendre les appuis, la pliométrie. Ce n’était pas le cas il y a de ça encore deux, trois semaines », admet-il.
Pour la saison 2025-26, Alexis Pinturault a décidé de se consacrer uniquement au slalom géant afin ne se pas trop tirer sur la corde. « Pour moi, faire ce choix du géant, c'est aller vers la simplicité. De ne faire qu'une seule discipline, c'est aussi se concentrer sur l'essentiel. Il faut être honnête, j'ai 34 ans, je ne vais pas encore faire 50 saisons (sic). Je ne vais pas construire du coup un retour sur trois disciplines différentes. L'idée, c'est d'aller le plus rapidement possible, en se concentrant sur une seule discipline, et du coup en maximisant ces chances d'être performant et notamment avec l'ambition des Jeux olympiques qui vont finalement arriver assez vite. » Et pourquoi pas aller chercher une quatrième médaille olympique ?
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