Loïs Boisson sortie dès l’entrée en qualifications : Wimbledon, ce ne sera pas pour cette année

La Française Loïs Boisson ne disputera pas Wimbledon, éliminée dès son entrée en lice lors des qualifications. Sa défaite précoce met fin à ses espoirs de participer au prestigieux tournoi londonien.

Une ascension freinée sur le gazon londonien

La trajectoire fulgurante de Loïs Boisson, récemment propulsée au rang de demi-finaliste à Roland-Garros, semblait la désigner toute prête à enchaîner les performances. Pourtant, le rêve d’intégrer le tableau principal du prestigieux tournoi de Wimbledon s’est brusquement interrompu.

Battue par la Canadienne Carson Branstine en trois sets accrochés (2-6, 7-6, 4-5), la jeune Française, qui a tout juste 22 ans, voit ainsi son parcours stoppé dès les qualifications.

L’absence de wild card, une déception palpable

La situation prend un tour singulier lorsque l’on examine les critères d’accès. Lors de la clôture des inscriptions à Wimbledon, le classement officiel de Boisson – alors 361e mondiale – ne reflétait pas encore son exploit parisien. Entre-temps, sa place dans la hiérarchie WTA a pourtant grimpé en flèche : désormais 65e mondiale et première Française au classement.

Malgré ce bond spectaculaire, elle n’a pas bénéficié d’une wild card, privilège rarement accordé aux non-Britanniques. Cette année, seule la Tchèque Petra Kvitova, double lauréate sur l’herbe londonienne, a reçu cette précieuse invitation parmi les huit distribuées.

L’effort intense des qualifications et ses conséquences

Faute d’invitation directe, Boisson s’est donc retrouvée contrainte à disputer un parcours exigeant : trois matchs en quatre jours pour espérer décrocher une place parmi les 128 élues du simple dames. Mais le suspense aura été de courte durée ; elle n’a finalement pu défendre ses chances que lors du premier tour qualificatif.

Des perspectives prometteuses pour les prochains Majeurs

L’avenir immédiat ne s’annonce cependant pas sombre pour la Tricolore. Grâce à son nouveau statut dans le top 70 mondial, elle pourrait accéder directement aux tableaux principaux des deux prochains tournois du Grand Chelem. Sauf revers majeur au classement WTA – rester dans le top 104 étant impératif –, elle devrait être présente à l’US Open, prévu du 24 août au 7 septembre 2025, puis à l’Open d’Australie, début 2026.

Une progression fulgurante qui laisse entrevoir d’autres rendez-vous majeurs… à condition de tenir la distance dans l’élite du tennis mondial.