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Léon Marchand, le commentaire culte de Laure Manaudou

Léon Marchand, le commentaire culte de Laure Manaudou
Publié le 01 août 2024 à 08:15, mis à jour le 01 août 2024 à 06:50
Aux commentaires de l’insensée victoire de Léon Marchand sur le 200m papillon, Laure Manaudou est entrée à la postérité.
Léon Marchand a offert une soirée historique au sport français. En réussissant son incroyable pari de doubler 200m papillon et 200m brasse dans la même soirée, le nageur tricolore est entré au panthéon des Jeux Olympiques, devenant le troisième sportif de l’histoire à remporter deux médailles d’or dans des épreuves individuelles le même jour.

Et cette soirée restera d’autant plus dans les mémoires que sa première victoire a donné lieu à un scenario dantesque avec un Léon Marchand entamant la dernière ligne droite avec une longueur de retard avant de fondre sur son rival, le Hongrois Kristof Milak, pour le dépasser. Les chiffres donnent le tournis. Alors qu’il affichait 72 centièmes de retard à l’entame du dernier 50 mètres, le Toulousain terminera avec 54 centièmes d’avance après avoir doublé son adversaire à 10 mètres du mur.

Laure Manaudou avait tout vu


Aux commentaires pour France 2, Laure Manaudou a néanmoins très vite repéré que le Magyar commençait à perdre pied dans ce dernier 50. « Il a mal, il a mal… Il a mal le Hongrois ! », a-t-elle ainsi lancé alors qu’un retour de Léon Marchand apparaissait encore impossible. Un commentaire qui devrait rester dans l’histoire du sport français comme le « Alors peut-être » de Patrick Montel avant la remontée fantastique de Flora Guei sur le 4x400m des championnats d'Europe de 2014 ou le « Accélère, accélère ! » de Julien Fébreau avant la victoire de Pierre Gasly en Italie en 2020.

Laure Manaudou était sous le choc après la course de Léon Marchand. « C’est difficile de trouver les mots. Ce qu’il fait sur ce dernier 50 m, c’est au-delà d’un exploit, c’est surhumain. Je ne pense même pas qu’il ait eu mal. On ne sait même plus comment l’appeler, tellement il est au-dessus de tout », a-t-elle d’ailleurs soufflé au Parisien.
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