Le coup de gueule de Thierry Henry avant l’Argentine

Alors que les Bleus s’apprêtent à passer au révélateur argentin, le sélectionneur tricolore a une nouvelle fois regretté les obstacles avec lesquels il a dû composer pour former son équipe.
Les choses (très) sérieuses commencent pour l’équipe de France. Après un premier tour rondement mené, avec trois victoires en trois matches, les Bleus s’apprêtent à disputer leur quart de finale. Une rencontre aux allures de finale avant l’heure puisque les hommes de Thierry Henry ont rendez-vous avec l’Argentine, l’un des favoris à la médailles d’or.

Le sélectionneur tricolore a d’ailleurs pris soin de rappeler les états de service des Argentins depuis deux ans. « Ce que j'ai identifié ne peut pas être partagé. Ce que je peux vous dire c'est que c'est une très bonne équipe. Ils sont champions du monde, ils ont remporté la Copa America récemment. Il y a de la jeunesse et de l'expérience dans toutes les lignes. Cela va être un match vraiment difficile », a-t-il ainsi confié en conférence de presse.

En plus de dire du bien de l’Albiceleste, l’ancien champion du monde a bien pris soin également de ne pas envenimer la situation après les vives tentions apparues suite aux chants racistes entonnés par les Argentins lors des célébrations de leur sacre à la Copa America. « Il y a un match à préparer et en tant que coach je ne parlerai que de ça, a-t-il asséné, prétextant : « une volonté de préparer un match, c'est le plus important. » 

"On ne va pas rentrer là-dedans"

Thierry Henry a également évoqué la domination des sélections sud-américaines dans les derniers tournois olympiques. L’occasion de regretter les difficultés qu’il a eues pour composer son groupe en raison des refus des équipes de libérer leurs joueurs.

« Dans l'histoire, ce sont des joueurs qui ont toujours aspiré à venir en Europe. L'Européen, lui, est déjà en Europe. Quand ils viennent aux JO, c'est pour défendre leurs couleurs et il y a rarement de refus. Ils viennent jouer, et se montrer aussi... Ils viennent jouer les JO pour gagner ce tournoi. Sur les derniers tournois, les vainqueurs se situent là : Brésil, Mexique, Argentine. Je ne sais pas si c'est seulement ça l'explication, mais quand ils sont appelés pour représenter la nation, ils vont jouer », a-t-il tout d’abord lancé.

« On ne va pas rentrer là-dedans mais, oui, il y a un peu moins d'obstacles », a-t-il renchéri à l’évocation de la présence de quatre champions du monde  2022 dans le groupe. Un luxe auquel il n'a pas eu droit.