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Laurent Luyat, la triste fin

Laurent Luyat, la triste fin
Publié le , mis à jour le
La retraite de Rafael Nadal constitue un crève-cœur pour Laurent Luyat, qui avait tissé un lien particulier avec le joueur espagnol.
Le prochain Roland-Garros aura une saveur forcément particulière pour Laurent Luyat. Et pas seulement parce qu’il devra composer sans Nelson Monfort, préposé aux interviews d’après-match depuis plus de trente ans. Le tournoi parisien sera également privé de son maître absolu: Rafael Nadal. L’Espagnol, qui a remporté le majeur parisien à 14 reprises, a en effet pris sa retraite, mardi, après une défaite en Coupe Davis.

Laurent Luyat n’avait pas caché son émotion après l’annonce de la retraite à venir de l’ancien numéro un mondial. « Que dire ! Si ce n’est notre émotion. Et merci surtout ! », avait-il ainsi écrit sur X, anciennement Twitter, y ajoutant un cœur rouge qui traduisait son affection toute particulière pour le Majorquin.

Laurent Luyat bluffé par la gentillesse de Rafael Nadal


« Depuis 2005, on se voit tous les ans : il vient à chaque fois sur la terrasse. Depuis six ans, à l’issue de la finale, je descends sur le court recueillir ses premières impressions après avoir reçu la coupe. On se connaît bien. On se fait la bise, avait-il raconté au Parisien au printemps 2023. C’est quelqu’un qui a deux facettes : un monstre de puissance, physique et mentale, sur le court, et dans la vie, quelqu’un de très respectueux, de simple. » 

« Je me souviens d’une fois où il était interviewé dans le petit studio de Nelson Monfort. Il était épuisé. On ne l’a pas vu à l’antenne, il se lève, a du mal à marcher et va quand même saluer le preneur de son, le cameraman… N’importe quel autre joueur, et on le comprendrait, serait parti immédiatement faire ses soins », avait-il poursuivi.

Avant le dernier match de Rafael Nadal à Roland-Garros face à Alexander Zverev, Laurent Luyat avait souligné le lien qu’il avait su tisser avec le public parisien après des débuts compliqués. « Ce qui est dingue, c’est que quand vous gagnez plein de Roland-Garros (14, ndlr), à un moment donné le public en avait marre de lui parce qu’il gagnait tout le temps. Mais sur la fin, le public s’est rendu compte de son mental exceptionnel. Ce n’est pas que le physique, le monstre sur le court, c’est aussi un mental fabuleux. Il a reconquis le cœur de tout le monde. »
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