Laure Manaudou, la révélation choc

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Laure Manaudou s’est laissé aller à une confession détonante ce lundi sur les ondes de RMC.
Figure iconique de la natation française, Laure Manaudou a marqué l’histoire en décrochant l’or olympique du 400m nage libre aux Jeux d’Athènes en 2004, du haut de ses 17 ans. Trois fois médaillée aux JO et trois fois sacrée championne du monde en grand bassin, la Rhodanienne a raccroché le bonnet en 2013 mais a bien failli replonger pour Paris 2024.
« J'ai eu envie de reprendre parce qu'il y a deux ans mon petit frère m'a dit: "Allez vas-y, il y a les Jeux à Paris, essaye de te qualifier pour le 4x200". Je m'étais dit que j’allais essayer de m'entraîner un peu en sous-marin pendant l'été pour voir ce que ça donne… Ça n'a rien donné, souffle-t-elle sur le plateau du Moscato Show. J'aurais pu le prendre au sérieux mais je pense que ma vie a changé maintenant. J'ai mes enfants, j'ai un autre rythme et c'est compliqué quand on sort vraiment de ce rythme de sportif de haut niveau. »
https://x.com/sports_fr/status/1919271546759127220
L’influence de Florent Manaudou, lui-même double médaillé de bronze sur ces Jeux parisiens (en 50m nage libre et au relais 4x100m 4 nages), a donc failli offrir au sport français l’un de ses come-backs les plus retentissants. Et c’est finalement dans la peau de consultante pour France Télévisions que Laure Manaudou a vécu les JO 2024, par procuration. « Je n’ai jamais vu une compétition comme ça. Donc, je suis ravie d'avoir pu faire partie de tout ça. Tout monde rêverait de faire cette compétition mais ce qu'on oublie c'est que derrière, il y a des années de compétitions, d'entraînements et beaucoup de concessions. Quand on a quitté la compétition depuis plus de dix ans, je pense que c'est compliqué d'y retourner et de s'impliquer vraiment. C'est dur parce qu'on est tout seul, on est la tête dans l'eau et on enchaîne les kilomètres. »
Ces sacrifices, Laure Manaudou n’était pas prête à les faire à nouveau. D’autant qu’elle n’a « jamais vraiment aimé nager », confie-t-elle. « Je suis tombée sur la natation donc j'ai continué mais c'est vrai que ma passion, c'était vraiment d'être la meilleure et de m'entraîner pour être la meilleure. Je n'ai pas la passion pour me dire: "Tiens, aujourd'hui, je vais aller dans la piscine et je vais nager trois kilomètres". Aujourd'hui, je ne l'ai plus. Je sais que beaucoup de sportifs ont la même sensation. On ne va pas aller faire des tours d'athlé quand on est à la retraite… »
Avec ses 86 victoires en carrière pour 127 podiums, Laure Manaudou a fait le tour de la question. « On s'entraînait du lundi au samedi midi et le samedi soir tu prends ta douche chez toi et là tu as toute l'odeur du chlore qui remonte ! Donc non, franchement ça ne me manque pas du tout ! » Quant à son frère Florent, qui a laissé la porte ouverte à d’ultimes Olympiades à Los Angeles en 2028, la jeune femme assure ne pas connaître son avenir. « Je n’en ai pas parlé avec lui encore. Là, il a besoin de se ressourcer et de profiter un peu. »
Figure iconique de la natation française, Laure Manaudou a marqué l’histoire en décrochant l’or olympique du 400m nage libre aux Jeux d’Athènes en 2004, du haut de ses 17 ans. Trois fois médaillée aux JO et trois fois sacrée championne du monde en grand bassin, la Rhodanienne a raccroché le bonnet en 2013 mais a bien failli replonger pour Paris 2024.
« J'ai eu envie de reprendre parce qu'il y a deux ans mon petit frère m'a dit: "Allez vas-y, il y a les Jeux à Paris, essaye de te qualifier pour le 4x200". Je m'étais dit que j’allais essayer de m'entraîner un peu en sous-marin pendant l'été pour voir ce que ça donne… Ça n'a rien donné, souffle-t-elle sur le plateau du Moscato Show. J'aurais pu le prendre au sérieux mais je pense que ma vie a changé maintenant. J'ai mes enfants, j'ai un autre rythme et c'est compliqué quand on sort vraiment de ce rythme de sportif de haut niveau. »
https://x.com/sports_fr/status/1919271546759127220
L’influence de Florent Manaudou, lui-même double médaillé de bronze sur ces Jeux parisiens (en 50m nage libre et au relais 4x100m 4 nages), a donc failli offrir au sport français l’un de ses come-backs les plus retentissants. Et c’est finalement dans la peau de consultante pour France Télévisions que Laure Manaudou a vécu les JO 2024, par procuration. « Je n’ai jamais vu une compétition comme ça. Donc, je suis ravie d'avoir pu faire partie de tout ça. Tout monde rêverait de faire cette compétition mais ce qu'on oublie c'est que derrière, il y a des années de compétitions, d'entraînements et beaucoup de concessions. Quand on a quitté la compétition depuis plus de dix ans, je pense que c'est compliqué d'y retourner et de s'impliquer vraiment. C'est dur parce qu'on est tout seul, on est la tête dans l'eau et on enchaîne les kilomètres. »
Manaudou, la passion de la victoire avant tout
Ces sacrifices, Laure Manaudou n’était pas prête à les faire à nouveau. D’autant qu’elle n’a « jamais vraiment aimé nager », confie-t-elle. « Je suis tombée sur la natation donc j'ai continué mais c'est vrai que ma passion, c'était vraiment d'être la meilleure et de m'entraîner pour être la meilleure. Je n'ai pas la passion pour me dire: "Tiens, aujourd'hui, je vais aller dans la piscine et je vais nager trois kilomètres". Aujourd'hui, je ne l'ai plus. Je sais que beaucoup de sportifs ont la même sensation. On ne va pas aller faire des tours d'athlé quand on est à la retraite… »
Avec ses 86 victoires en carrière pour 127 podiums, Laure Manaudou a fait le tour de la question. « On s'entraînait du lundi au samedi midi et le samedi soir tu prends ta douche chez toi et là tu as toute l'odeur du chlore qui remonte ! Donc non, franchement ça ne me manque pas du tout ! » Quant à son frère Florent, qui a laissé la porte ouverte à d’ultimes Olympiades à Los Angeles en 2028, la jeune femme assure ne pas connaître son avenir. « Je n’en ai pas parlé avec lui encore. Là, il a besoin de se ressourcer et de profiter un peu. »
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