Laure Boulleau, le coup de gueule d’Hervé Mathoux

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Emblématique présentateur de Canal+, Hervé Mathoux a dénoncé les attaques dont fait régulièrement l’objet Laure Boulleau.
Après avoir passé l’intégralité de sa carrière de footballeuse du côté du Paris Saint-Germain, Laure Boulleau, qui a aussi connu l’équipe de France (65 sélections), a pris sa retraite en 2018. Dans la foulée, elle a débuté une nouvelle aventure en tant que consultante sur Canal+.
Devenue au fil des ans une figure incontournable des émissions sur le ballon rond de la chaîne cryptée, Laure Boulleau doit composer avec de nombreux détracteurs. Régulièrement pris pour cible sur les réseaux sociaux, l’ex-latéral gauche peut compter sur le soutien d’Hervé Mathoux.
https://x.com/sports_fr/status/1909071863071834542
« Laure est pétillante, solaire, elle a pris une place vraiment à part dans le paysage de la télé et du football en France, a confié le présentateur du Canal Football Club auprès de L’Equipe. On peut la taquiner, elle réagit. Sur un plateau, pour un animateur, c'est agréable parce qu'il y a du répondant, et toujours avec le sourire. Mais elle prend beaucoup de coups aussi. Des gens ont encore du mal à voir une femme occuper une position centrale pour donner son avis sur le foot. »
Par ailleurs, Hervé Mathoux s’est réjoui de l’arrivée l’été dernier de Bertrand Latour. « Recruté l'été dernier, il a trouvé rapidement sa place dans toutes nos émissions, a-t-il souligné. C'est un journaliste avec un réseau, des infos, beaucoup de travail en amont et il est aussi bon débatteur. Il montre qu'on peut assumer des positions fortes, mais toujours argumentées. Il tient en éveil un plateau, amène de la contradiction, mais avec un petit sourire qui nous rappelle qu'il ne faut pas se prendre trop au sérieux. »
Puis d’évoquer le cas Samir Nasri: « Je suis heureux que son rôle de consultant lui ait permis d'accéder à une forme de popularité positive que sa personnalité méritait. Vrai amoureux du foot, il en a une connaissance immense. Il regarde quinze matches par week-end. Vous lui parlez du latéral droit du Chakhtior Donetsk, il le connaît. Et la plupart du temps, il connaît quelqu'un qui a joué avec lui et qui a pu lui en parler. Il apporte énormément. »
Et enfin David Ginola: « On a quasiment le même âge (Mathoux est né en 1966, Ginola en 1967). Les plus jeunes ne se rendent peut-être pas compte de son aura. À Newcastle l'an dernier, on a vu le mythe que c'était. On avait aussi besoin de quelqu'un incarnant le PSG à côté de Samir, plus OM, qui a un regard froid, analytique mais pas empreint d'un amour évident pour Paris. C'est aussi une vision du foot un peu pure, celle des années 90, avec des valeurs simples, le respect du maillot, du collectif... »
Après avoir passé l’intégralité de sa carrière de footballeuse du côté du Paris Saint-Germain, Laure Boulleau, qui a aussi connu l’équipe de France (65 sélections), a pris sa retraite en 2018. Dans la foulée, elle a débuté une nouvelle aventure en tant que consultante sur Canal+.
Devenue au fil des ans une figure incontournable des émissions sur le ballon rond de la chaîne cryptée, Laure Boulleau doit composer avec de nombreux détracteurs. Régulièrement pris pour cible sur les réseaux sociaux, l’ex-latéral gauche peut compter sur le soutien d’Hervé Mathoux.
https://x.com/sports_fr/status/1909071863071834542
« Laure est pétillante, solaire, elle a pris une place vraiment à part dans le paysage de la télé et du football en France, a confié le présentateur du Canal Football Club auprès de L’Equipe. On peut la taquiner, elle réagit. Sur un plateau, pour un animateur, c'est agréable parce qu'il y a du répondant, et toujours avec le sourire. Mais elle prend beaucoup de coups aussi. Des gens ont encore du mal à voir une femme occuper une position centrale pour donner son avis sur le foot. »
Hervé Mathoux: « Laure Boulleau prend beaucoup de coups »
Par ailleurs, Hervé Mathoux s’est réjoui de l’arrivée l’été dernier de Bertrand Latour. « Recruté l'été dernier, il a trouvé rapidement sa place dans toutes nos émissions, a-t-il souligné. C'est un journaliste avec un réseau, des infos, beaucoup de travail en amont et il est aussi bon débatteur. Il montre qu'on peut assumer des positions fortes, mais toujours argumentées. Il tient en éveil un plateau, amène de la contradiction, mais avec un petit sourire qui nous rappelle qu'il ne faut pas se prendre trop au sérieux. »
Puis d’évoquer le cas Samir Nasri: « Je suis heureux que son rôle de consultant lui ait permis d'accéder à une forme de popularité positive que sa personnalité méritait. Vrai amoureux du foot, il en a une connaissance immense. Il regarde quinze matches par week-end. Vous lui parlez du latéral droit du Chakhtior Donetsk, il le connaît. Et la plupart du temps, il connaît quelqu'un qui a joué avec lui et qui a pu lui en parler. Il apporte énormément. »
Et enfin David Ginola: « On a quasiment le même âge (Mathoux est né en 1966, Ginola en 1967). Les plus jeunes ne se rendent peut-être pas compte de son aura. À Newcastle l'an dernier, on a vu le mythe que c'était. On avait aussi besoin de quelqu'un incarnant le PSG à côté de Samir, plus OM, qui a un regard froid, analytique mais pas empreint d'un amour évident pour Paris. C'est aussi une vision du foot un peu pure, celle des années 90, avec des valeurs simples, le respect du maillot, du collectif... »
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