Julian Alaphilippe, Marion Rousse décide de "prendre du recul"

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Compagne de Julian Alaphilippe, Marion Rousse doit s’accommoder de cette situation au moment de commenter les courses.
Le mois de juillet sera une nouvelle fois particulièrement chargé pour Marion Rousse. Avant de diriger le Tour de France féminin à la fin du mois, elle officie en effet aux commentaires du Tour de France aux côtés d’Alexandre Pasteur, Laurent Jalabert et Franck Ferrand. Un exercice découvert en 2012 alors qu’elle était encore coureuse grâce à Guillaume Di Grazia, monsieur vélo chez Eurosport.
« Quand je suis devenue championne de France, j’ai été invité sur le plateau d’Eurosport pour parler de ma carrière. J’ai hésité à y aller, cela m’effrayait un peu. J’ai fini par accepter et le directeur du service des sports de l’époque, Guillaume Di Grazia, a trouvé que je me débrouillais bien, a-t-elle raconté dans une interview à La Croix.
https://x.com/sports_fr/status/1941348690712490168
« Il m’a proposé d’être consultante pour la Vuelta en 2013, a-t-elle poursuivi. Je me suis dit, "il est complètement fou. Une femme qui va commenter du vélo masculin, ça ne s’est jamais fait. Est-ce que les gens sont prêts à écouter une femme leur expliquer le vélo ?" J’ai donc hésité encore une fois. Comme j’ai un tempérament de fonceuse, je me suis dit "J’ai assez galéré sur un vélo et j’ai assez fait de kilomètres pour en parler aussi bien qu’un homme." Et j’y suis allée. Les gens se sont bien rendu compte que je savais de quoi je parlais.»
Passée sur France 2 en 2017, la Nordiste a néanmoins dû composer avec sa vie privée. En couple avec Julian Alaphilippe depuis 2019, elle fut auparavant mariée à Tony Gallopin. « Honnêtement, cela ne me pose aucun problème, a-t-elle assuré. Justement parce que je connais le vélo. Je peux prendre le recul nécessaire. »
Cela lui a néanmoins valu certaines frayeurs derrière le micro. « La seule chose, qui peux me perturber, c’est la chute, par exemple, celle de Julian lors de Liège-Bastogne-Liège en 2022. Je suis humaine, j’ai eu peur, a-t-elle raconté. Mais j’aurais pu aussi être effrayée pour d’autres coureurs. Les chutes, c’est terrible à commenter. Que ce soit des gens que tu connaisses ou pas, c’est un peu la phobie du commentateur sportif. »
Le mois de juillet sera une nouvelle fois particulièrement chargé pour Marion Rousse. Avant de diriger le Tour de France féminin à la fin du mois, elle officie en effet aux commentaires du Tour de France aux côtés d’Alexandre Pasteur, Laurent Jalabert et Franck Ferrand. Un exercice découvert en 2012 alors qu’elle était encore coureuse grâce à Guillaume Di Grazia, monsieur vélo chez Eurosport.
« Quand je suis devenue championne de France, j’ai été invité sur le plateau d’Eurosport pour parler de ma carrière. J’ai hésité à y aller, cela m’effrayait un peu. J’ai fini par accepter et le directeur du service des sports de l’époque, Guillaume Di Grazia, a trouvé que je me débrouillais bien, a-t-elle raconté dans une interview à La Croix.
https://x.com/sports_fr/status/1941348690712490168
« Il m’a proposé d’être consultante pour la Vuelta en 2013, a-t-elle poursuivi. Je me suis dit, "il est complètement fou. Une femme qui va commenter du vélo masculin, ça ne s’est jamais fait. Est-ce que les gens sont prêts à écouter une femme leur expliquer le vélo ?" J’ai donc hésité encore une fois. Comme j’ai un tempérament de fonceuse, je me suis dit "J’ai assez galéré sur un vélo et j’ai assez fait de kilomètres pour en parler aussi bien qu’un homme." Et j’y suis allée. Les gens se sont bien rendu compte que je savais de quoi je parlais.»
Marion Rousse a parfois eu peur
Passée sur France 2 en 2017, la Nordiste a néanmoins dû composer avec sa vie privée. En couple avec Julian Alaphilippe depuis 2019, elle fut auparavant mariée à Tony Gallopin. « Honnêtement, cela ne me pose aucun problème, a-t-elle assuré. Justement parce que je connais le vélo. Je peux prendre le recul nécessaire. »
Cela lui a néanmoins valu certaines frayeurs derrière le micro. « La seule chose, qui peux me perturber, c’est la chute, par exemple, celle de Julian lors de Liège-Bastogne-Liège en 2022. Je suis humaine, j’ai eu peur, a-t-elle raconté. Mais j’aurais pu aussi être effrayée pour d’autres coureurs. Les chutes, c’est terrible à commenter. Que ce soit des gens que tu connaisses ou pas, c’est un peu la phobie du commentateur sportif. »
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