JO 2024, une grande décision est prise
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C’est la fin du feuilleton. Après des semaines de contestation au niveau local, l’épreuve de surf des Jeux Olympiques de Paris a été confirmée à Teahupoo. Il n’est plus question de la déplacer vers un autre spot de Tahiti, ou de la rapatrier en Métropole, où La Torche (Finistère) et Lacanau (Gironde) avaient notamment proposé leurs services.
« La solution qu’on a réussi à faire adopter permet que les JO se tiennent ici et que la WSL (World Surf League) maintienne une étape annuelle du tour mondial », a annoncé le président polynésien Moetai Brotherson à l’AFP à l’issue d’une réunion avec les associations environnementales.
La tour prête au mois de mai ?
Le principal problème concernant la construction d’une tour à proximité de la vague, qui doit servir aux juges et aux télévisions, qu’il faut reconstruire pour rentrer dans le cahier des charges des JO. Sauf que, lors des essais techniques, la barge prévue pour l’installation de la nouvelle tour a brisé du corail, ce qui a provoqué la colère des associations locales et environnementales.
Une solution technique a donc été trouvée, comme l’a confirmé dans la foulée Tony Estanguet, le président de Paris 2024. Cette polémique à Teahupoo faisait mauvais genre pour les JO, déjà critiqués à Paris sur de nombreux sujets (comme celui des transports en commun), mais Estanguet préfère saluer « la formidable transparence de l’évolution de ce dossier », ce qui est une autre manière de présenter les choses.
Les travaux de la tour devrait donc débuter d’ici la fin de l’année. L’objectif est que tout soit en place au mois de mai, pour l’épreuve du circuit WSL, qui servira de répétition générale avant les Jeux Olympiques.