logo Sports.fr

« Je n’ai pas les moyens », le coup de gueule de Matthieu Lartot face aux prix des prothèses

« Je n’ai pas les moyens », le coup de gueule de Matthieu Lartot face aux prix des prothèses
Publié le

Matthieu Lartot a de nouveau remporté son combat contre le cancer. Vingt ans après avoir livré avec succès une première bataille contre un cancer du genou, la voix du rugby sur France Télévisions a été victime d’une récidive cet hiver. Très vite, le journaliste avait dû se faire une raison: en plus de la chimio, il devait être amputé de sa jambe droite. Une opération subie au mois de juin et dont le natif de Mantes-la-Jolie semble s’être parfaitement remis.

« Même si je m’étais projeté pour revenir le plus rapidement possible, je ne pensais pas aller aussi vite tout comme les kinés et les médecins. Ils sont assez bluffés et surpris », avait-il raconté dans les colonnes de Paris-Match. L’étonnement a également été de mise pour l’athlète paralympique Pauline Déroulède, qui a elle-même dû subir une amputation de la jambe gauche après un accident de la route. « Quand elle a vu mes premières vidéos, elle m’a dit que c’était incroyable et a ajouté ‘Tu marches bien et vite, mais ne va pas trop vite et écoute ton corps », a-t-il expliqué auprès de Télé-Loisirs.

Après l’amputation, Matthieu Lartot a dû être appareillé d’une prothèse. Et le spécialiste rugby a été stupéfait par le coût de tels appareils, les modèles les plus perfectionnés pouvant atteindre les 100 000 euros. « Je me rends compte aujourd’hui qu’il y a encore beaucoup de chemin à faire et j’ai quelques idées. Par ailleurs, j’ai aussi pensé à monter un fonds d’action parce que je me rends compte que dans l’appareillage des prothèses, on n’est pas tous égaux… y compris moi« , a-t-il expliqué, ajoutant : « Moi, j’ai une bonne prothèse remboursée par la sécurité sociale, je ne m’en plains pas. Mais je n’aurai pas la meilleure parce que je n’ai pas les moyens de me la payer : elle coûte 100 000 euros. Sachant qu’il faut la changer tous les six ans. Donc, si je veux être encore plus autonome, il faut que je casse ma tirelire tous les six ans. »

Publicité

Accessibilité : partiellement conforme