Grousset, un choix qui fait beaucoup parler...

Alors qu'il venait de se qualifier pour la finale du 50m nage libre avec le sixième temps des demi-finales, Maxime Grousset a annoncé qu'il ferait finalement l'impasse pour se concentrer uniquement sur le 100m papillon. Explications.
Stupeur jeudi soir dans les tribunes de la Paris La Défense Arena. Alors que les nombreux fans français présents dans la magnifique enceinte ayant une nouvelle fois couronné le roi Léon Marchand la veille savouraient encore les qualifications de Maxime Grousset et Florent Manaudou (in extremis pour ce dernier) pour la finale du 50m nage libre, l'annonce du forfait du premier pour cette finale pour laquelle il venait de valider son billet a scintillé sur les écrans géants.

Contrairement à Léon Marchand, qui avait souhaité relever (avec le succès que l'on sait) l'incroyable pari de viser deux médailles (d'or de surcroît) dans la même soirée mercredi, le pensionnaire du CS Clichy natation a préféré se focaliser uniquement sur le 100m papillon, programmé le même soir que la finale du 50m nage libre, lui qui est le champion du monde en titre sur la distance. L'entraîneur de l'équipe de France Denis Auguin explique ce vendredi dans L'Equipe ce qui a amené Grousset, son entraîneur Michel Chrétien mais aussi... Philippe Lucas, apparemment présent dans la discussion, à prendre cette décision.

Auguin : "On ne regrettera pas ce choix"

"Il y a une demi-heure entre la finale du 50m et la demi-finale du 100m papillon, avec podium du 50m entre les deux. Max est champion du monde du 100m papillon et on connaît le côté un peu loterie du 50m. Si on fait la finale du 50m, on vise la médaille, donc le podium, et l'enchaînement devient dingue, même pour Léon Marchand", estime Auguin, certain que Grousset, déçu de sa performance en finale du 100m mercredi (5eme) comme de ses séries du 50m mais qui s'était rassuré jeudi soir en approchant son record personnel ("je ne me sens pas non plus à cent pour cent", avait estimé le Néo-Calédonien), "ne regrettera pas" ce choix. "Il faut savoir rebondir", assure quant à lui Grousset, qui a déjà rendez-vous ce vendredi matin pour les séries du 100m papillon, où il sera plus que jamais attendu.