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Grégoire Margotton, le surnom macabre qu'il avait à l'école

Grégoire Margotton, le surnom macabre qu'il avait à l'école
Publié le 17 juin 2024 à 08:33, mis à jour le 17 juin 2024 à 06:37
Aux commentaires du match Autriche-France avec Bixente Lizarazu, lundi soir sur TF1, Grégoire Margotton n’a pas toujours été à l’aise au micro.
C'est le grand jour pour l'équipe de France ! Trois jours après le match d'ouverture de cet Euro 2024 entre l'Allemagne et l'Écosse, les Bleus effectuent leurs débuts dans la compétition contre l'Autriche, lundi soir à Düsseldorf. Cette rencontre du groupe D sera diffusée sur TF1 (à partir de 21h), avec le duo composé de Grégoire Margotton et Bixente Lizarazu aux commentaires. Un tandem qui collabore sur la première chaîne depuis 2016 et qui a su trouver ses marques.

Mais si au fil des matches les deux hommes ont développé une réelle complicité, à l'antenne comme loin des caméras, le journaliste de 54 ans a dû forcer sa nature pour être complètement à l'aise au micro. "Il faut arriver à ouvrir ses chakras, explique Grégoire Margotton, invité dimanche dernier dans l'émission C Médiatique sur France 5. J’ai toujours été introverti, je n’ai jamais voulu faire de télévision donc c’est compliqué d’y arriver pendant toutes ces années."

Grégoire Margotton avait une "voix d’outre-tombe"


Il faut remonter à ses études en école de journalisme pour comprendre à quel point celui qui présente l’émission dominicale Téléfoot n'était pas destiné à une telle exposition médiatique. À l'époque, ses camarades de promotion lui avaient ainsi donné le surnom de "Télé Pompes Funèbres" à cause de sa "voix d’outre-tombe", reconnaît-il lui-même, sur France Bleu en 2021. "Ce qui dit que je viens de loin et que je n’étais pas fait pour ça", sourit-il aujourd’hui.

"Mais à partir du moment où je ne regarde pas une caméra, que je mets un casque et que je raconte une histoire, je n’imagine même plus que je parle à cinq personnes ou trente millions. Là, je suis heureux et je peux être un peu plus moi-même, apprécie-t-il. J’y suis arrivé petit à petit grâce à Bixente, aux Bleus, à leur parcours en 2018, à Benjamin Pavard... A partir de ce moment-là, on s’est ouvert tous les deux et on a respiré à fond." Les téléspectateurs apprécient.

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