Florent Manaudou, la triste fin

Publié le
Alors qu’il s’interroge sur la suite à donner à sa carrière de nageur, Florent Manaudou a expliqué ces derniers mois le vide laissé par la natation depuis les Jeux Olympiques.
Eloigné des bassins depuis cet automne, Florent Manaudou n’a toujours pas tranché sur la suite. S’il est acquis que les Jeux de Paris, conclus avec deux médailles de bronze autour du cou, étaient ses derniers Jeux, le nageur pourrait se laisser tenter par les Championnats d’Europe, l’an prochain, à Paris.
« Je ne me dis pas que j’arrête parce que j’aimerais bien arrêter sur un truc cool aux Championnats d’Europe à Paris, avait-il confié en octobre dernier. Et depuis, le Villeurbannais de naissance n’a visiblement pas beaucoup avancé dans sa réflexion.
« Ce n'est pas que je n'ai pas envie de donner l'info, c'est que je ne sais pas encore si je vais faire une dernière saison », a-t-il expliqué ce mercredi au Parisien en marge de la troisième édition de la journée nationale de l'Académie de la natation. Ce qui est sûr, c'est que si les Championnats d'Europe n'étaient pas à Paris, je ne replongerais pas. Mais pourquoi pas ? C'est un bel écrin. On verra dans les mois qui arrivent. »
https://x.com/sports_fr/status/1927228211127074991
La mise entre parenthèses de la natation, après les Jeux de Paris, a pourtant été difficile à vivre pour Florent Manaudou. Au point de plonger dans une profonde dépression comme il l’a expliqué devant les caméras du documentaire « Santé mentale : briser le tabou », récemment diffusé sur M6. Mais grâce à sa participation à Danse avec les stars et à son idylle avec sa partenaire de danse Elsa Bois, le médaillé olympique a remonté la pente, même s’il ressent toujours un manque.
« Il y a des moments plus compliqués que d’autres parce qu’il y a moins de routine. Et la routine me tenait, en tout cas avant les Jeux et pendant ma carrière. Donc, il y a des moments que je préfère parce que je ne nage pas, et des moments que j’aime moins parce que je ne nage pas. Comme dans tout, il y a du bon et du mauvais », a-t-il expliqué, n’en assurant pas moins être « heureux ».
« J’aime être dans l’eau, comme quand j’allais à la piscine avec mon papa le dimanche. Je n’aime pas forcément faire de la compétition à haut niveau pendant 30 ans. C’est comme tout métier. Quand on se lève tous les matins pour faire la même chose, au bout d’un moment, il y a une lassitude qui se met en place, a-t-il poursuivi. Nager pendant deux heures neuf fois par semaine, ça ne me manque pas. Avoir un projet qui me tient tous les jours, ça me manque un petit peu. »
Eloigné des bassins depuis cet automne, Florent Manaudou n’a toujours pas tranché sur la suite. S’il est acquis que les Jeux de Paris, conclus avec deux médailles de bronze autour du cou, étaient ses derniers Jeux, le nageur pourrait se laisser tenter par les Championnats d’Europe, l’an prochain, à Paris.
« Je ne me dis pas que j’arrête parce que j’aimerais bien arrêter sur un truc cool aux Championnats d’Europe à Paris, avait-il confié en octobre dernier. Et depuis, le Villeurbannais de naissance n’a visiblement pas beaucoup avancé dans sa réflexion.
« Ce n'est pas que je n'ai pas envie de donner l'info, c'est que je ne sais pas encore si je vais faire une dernière saison », a-t-il expliqué ce mercredi au Parisien en marge de la troisième édition de la journée nationale de l'Académie de la natation. Ce qui est sûr, c'est que si les Championnats d'Europe n'étaient pas à Paris, je ne replongerais pas. Mais pourquoi pas ? C'est un bel écrin. On verra dans les mois qui arrivent. »
https://x.com/sports_fr/status/1927228211127074991
La mise entre parenthèses de la natation, après les Jeux de Paris, a pourtant été difficile à vivre pour Florent Manaudou. Au point de plonger dans une profonde dépression comme il l’a expliqué devant les caméras du documentaire « Santé mentale : briser le tabou », récemment diffusé sur M6. Mais grâce à sa participation à Danse avec les stars et à son idylle avec sa partenaire de danse Elsa Bois, le médaillé olympique a remonté la pente, même s’il ressent toujours un manque.
Florent Manaudou, la peur du vide
« Il y a des moments plus compliqués que d’autres parce qu’il y a moins de routine. Et la routine me tenait, en tout cas avant les Jeux et pendant ma carrière. Donc, il y a des moments que je préfère parce que je ne nage pas, et des moments que j’aime moins parce que je ne nage pas. Comme dans tout, il y a du bon et du mauvais », a-t-il expliqué, n’en assurant pas moins être « heureux ».
« J’aime être dans l’eau, comme quand j’allais à la piscine avec mon papa le dimanche. Je n’aime pas forcément faire de la compétition à haut niveau pendant 30 ans. C’est comme tout métier. Quand on se lève tous les matins pour faire la même chose, au bout d’un moment, il y a une lassitude qui se met en place, a-t-il poursuivi. Nager pendant deux heures neuf fois par semaine, ça ne me manque pas. Avoir un projet qui me tient tous les jours, ça me manque un petit peu. »
Publicité