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Benoît Saint-Denis, retour réussi !

Benoît Saint-Denis, retour réussi !
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Pour son retour dans la cage après sa défaite face à Renato Moicano en septembre dernier, Benoît Saint-Denis n’a pas forcé son talent contre le Canadien Kyle Prepolec, un remplaçant de dernière minute. Après sa victoire par soumission au deuxième round, le Français repense à la ceinture des légers.
On l’avait quitté il y a quelques mois l’air hagard avec un œil quasiment fermé par les coups répétés de son adversaire et empêché par le médecin de poursuivre le combat. On l’a retrouvé tout fringant à Montréal. Dans la nuit de samedi à dimanche, Benoît Saint-Denis a fêté son retour dans la cage par un succès sur le Canadien Kyle Prepolec, remplaçant de dernière minute.

Le Français l’a plutôt facilement emporté puisqu’il lui a fallu deux petits rounds pour venir à bout de son adversaire par soumission. En conférence de presse après le combat, l’ancien militaire a fait part de sa satisfaction.

« Dans le premier round, j'ai appliqué le game plan à la lettre, explique « BSD ». On savait que c'était un mec dur au mal avec un bon striking. On a vu qu'il avait aussi de la lutte et du sol mais que c'était un peu un cran en dessous de son striking. On a dit qu'on allait le tester rapidement et lui faire monter le cardio en faisant de la lutte en chaîne, en le fatiguant. C'est ce qu'on a fait au premier round. J'ai eu le feu vert de mon coach entre le premier et le deuxième round et je me suis dit que j'allais faire monter le niveau de violence. »

La ceinture en ligne de mire


Même si Benoît Saint-Denis a pris l’avantage sur Prepolec dès le deuxième round, le Français s’est toujours méfié du Canadien envers qui il a un grand respect. « C'est un mec qui est bon mais là où je l'ai senti exceptionnel, c'est au niveau de la dureté à la tête. Le corps, tout le monde peut tomber avec un coup au plexus parfait ou au foie. La tête, il y a des mecs qui sont durs, d'autres non. Et lui, je le sentais un peu comme Dustin (Poirier), qui accepte de prendre la foudre. » En tous les cas, cela reste une victoire importante sur bien des aspects pour le Tricolore. « Cela fait du bien, confirme BSD auprès de L’Équipe. Bien entendu, c'est un sport dur parce que la victoire balaie un peu tout ce qui s'est passé avant et inversement avec une défaite. C'est le sport dans lequel on est. On remet tout en jeu, à chaque combat. »

Ce succès lui permet de se replacer dans la course à la ceinture après la déception née de sa défaite contre Renato Moicano après arrêt du médecin. « Bien sûr, ce serait mal me connaître de croire que l'ambition a été ailleurs. Contre (Renato) Moicano, je me suis juste remis en question. Je me suis dit : « Put.... j'ai fait le général et le soldat, ce n'est pas possible ». Je ne savais pas comment aborder le combat. On a corrigé ça. L'équipe a reconnu avec moi ce qui n'a pas été. » Toujours dans les sports de combat mais en boxe cette fois, on note la victoire du Français Souleymane Cissokho contre le Lituanien Egidijus Kavaliauskas, dans sa demi-finale mondiale pour être le challenger officiel du champion WBC des welters, Mario Barrios.
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