La prestation d’Aya Nakamura accompagnée par la Garde Républicaine lors de la cérémonie d’ouverture n’a pas manqué de faire parler.Cible de nombreuses indignations à la simple évocation de son intervention lors de
la cérémonie d’ouverture des
JO de Paris 2024, en mars dernier, Aya Nakamura a bel et bien performé vendredi soir en marge de la présentation des délégations olympiques et alors que la flamme cheminait doucement mais sûrement vers la vasque aérienne qui l’attendait au Jardin des Tuileries.
Sur le Pont des Arts, avec l’Institut de France en toile de fond, la chanteuse franco-malienne de 29 ans a fait le show en compagnie de la Garde Républicaine et du choeur de l'Armée française – une séquence inattendue et festive réussie sur le plan artistique, incontestablement, mais qui n’a pas manqué de faire grincer des dents. Ce que déplore le capitaine et chef de la musique de la Garde Républicaine Frédéric Foulquier, qui ne cache pas son «
émotion » face aux pressions dernièrement subies par l’artiste.
Un secret longtemps gardé
Pour sûr, l’intéressé se félicite de ce "featuring" audacieux. «
C’était incroyable pour nous, croyez-le », s’enthousiasme Frédéric Foulquier, qui dépeint «
une rencontre entre deux mondes, a priori improbable, mais qui s'est très bien passée et s’est avérée très sympa ». Le tout «
dans une ambiance cordiale et joyeuse, dans une communion musicale et culturelle. »
Longtemps pourtant les musiciens de la Garde Républicaine n’ont pas su ce qui se tramait. «
C’est un évènement sur lequel on travaille depuis février. On a appris notre participation début janvier », souffle le capitaine suscité, qui assure que l’identité de l’artiste avec qui ils devaient collaborer est longtemps restée secrète. «
Le comité a tenu à ménager la surprise pour éviter toute fuite… »
«
Lorsqu'on a découvert la partition et qui pouvait se cacher derrière ce tableau, le thème nous a immédiatement séduit », avoue aujourd’hui Frédéric Foulquier, à la baguette d’un détonnant medley Pookie-Djadja mêlé à du Charles Aznavour. Et de se féliciter du résultat: «
On a immédiatement perçu que le show était réussi. Tout le monde était aux anges ! »
