logo Sports.fr

sport · autres

Auradou-Jégou, des fakes news dénoncées

Auradou-Jégou, des fakes news dénoncées
Publié le 22 juil. 2024 à 21:22, mis à jour le 22 juil. 2024 à 19:27
La bataille des avocats bat son plein dans l’affaire des rugbymen Hugo Auradou et Oscar Jégou actuellement détenus en Argentine.
Mis en examen et placés en détention en Argentine pour le viol avec violences présumé d’une femme au sortir d’un test-match entre le XV de France et les Pumas, le 6 juillet dernier, Hugo Auradou et Oscar Jégou ont été transférés de la prison de Mendoza à une résidence surveillée la semaine passée. « Compte tenu du niveau de preuve et de l’absence de risque procédural, il est possible d’accorder une assignation à résidence avec une caution personnelle pour chacun d’entre eux », indique un communiqué publié du bureau du procureur de Mendoza.

Des conditions de détention aménagées qui ont pu soulager la défense des deux rugbymen incriminés, lesquels continuent de clamer leur innocence et d’évoquer une relation consentie avec la plaignante de 39 ans. Une version des faits formellement contestée par l’avocate de la victime présumée, qui ce week-end relayait via la presse argentine un rapport médico-légal faisant état d’une « quinzaine de blessures » - « des lésions dans les parties intimes, divers hématomes au menton, sur la paupière gauche, les deux jambes, les fesses, l’entrejambe, la poitrine et le thorax, ainsi que des éraflures au niveau de l’omoplate ».

« Des informations extrapolées et décontextualisées »


Face à ce rapport médico-légal, Antoine Vey, l’avocat français d’Oscar Jégou et Hugo Auradou, crie au scandale dans son entretien avec la journaliste de BFM TV Apolline de Malherbe: « Ce sont des fake news totale parce que la presse argentine ne fonctionne pas de la même manière que la presse française ! L'avocat de la plaignante diffuse des informations qui sont complètement extrapolées et décontextualisées. »

Et de poursuivre: « Cela fait deux jours qu'on entend qu'il y aurait des lésions et qu’elles seraient dramatiques. Il n'y a rien d'alarmant. Ce sont des photos, soumises à une experte à Mendoza qui explique ce qu'elle pense dans un rapport de 10 pages. Ce sont parfois des micro-lésions ou des marques, il y en a effectivement 14, mais elle ne dit jamais que ça peut être causé par un coup. La victime parle de coups sur le cou, mais on ne voit aucune marque. Ces micro-lésions ou marques peuvent être dues au fait d'avoir pris des anticoagulants ou d'un arrachage de dent(s)… Et il n'y a pas de lésions dans les parties intimes, l'experte l'exclut ! »
Publicité
Partager
  • partager sur Facebook logo
  • partager sur X logo
  • partager par email logo