La cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 n’a pas plu à tout le monde. Dans plusieurs pays, certains tableaux ont été censurés pour ne pas heurter la sensibilité du public.En célébrant la liberté, l’égalité et la fraternité pour faire honneur à la devise de la France tout en prônant la notion moderne d’inclusion, les organisateurs de la
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JO de Paris 2024 ont certes séduit leur monde. Mais pas tout le monde. Dans plusieurs pays, certaines images ont interpellé, voire choqué. Dans d’autres, les images en question n’ont même pas été diffusées…
Des danseurs qui s’embrassent, un trio amoureux mis en scène, des drag-queens et un Philippe Katerine quasiment nu à l’antenne, parfois en prime-time selon les fuseaux horaires, autant de séquences qui ont pu troubler ou heurter la sensibilité de certains. Par pudeur, puritanisme et conviction religieuse dans la plupart des cas. Si en Chine et en Australie par exemple la censure n’est pas tombée, les commentaires en direct ont exprimé une désapprobation évidente.
Aux Etats-Unis, la chaîne de télévision NBC a choisi de pallier les tableaux jugés gênants par des spots de publicité, ou des images centrées sur la délégation américaine. Dans les pays du Maghreb comme l’Algérie et le Maroc, des plans de coupe, voire des images fixes sur des monuments parisiens ont éclipsé plusieurs minutes du show. «
Les choix éditoriaux sont entièrement faits par les diffuseurs afin de proposer des contenus adaptés à leur public en particulier. Chacun peut personnaliser et enrichir son antenne comme il le souhaite », confirme la filiale de production du Comité international olympique (CIO), Olympic Broadcasting Services (OBS), en charge de la réalisation internationale.
Katerine assume la provoc
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Notre intention était d’inclure, dixit le chef d’orchestre de la cérémonie Thomas Jolly.
Quand on veut inclure tout le monde, on n’exclut personne. Notre intention n’a jamais été d’être impertinent, subversif. Notre idée est que dans cette grande diversité nous avons voulu inclure conjointement tout le monde. En France, la création artistique est libre, j’en ai profité. Il n’y avait pas de volonté de passer des messages militants mais des messages républicains. En France, on a le droit de s’aimer comme on veut, avec qui on veut. On a le droit de croire ou ne de pas croire. »
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L’idée était de faire réfléchir, renchérit devant la presse le président du Comité d’organisation (COJO), Tony Estanguet.
On a travaillé avec le CIO pour leur présenter la ligne directrice et les messages qui seraient véhiculés. On n’a pas pris par surprise la communauté internationale. C’était la cérémonie de la France. On a fait confiance à un directeur artistique et son équipe. » Concerné par la censure, l’artiste Philippe Katerine ne s’est pas franchement ému quant à lui de ce constat. «
Les polémiques, s'il n'y en avait pas ce ne serait pas marrant... Si tout le monde était d'accord et avait le même avis, quel ennui sur cette Terre, ce serait un autre fascisme. » Et de marteler sur BFM TV: «
Je me suis nu pour la France, pour le monde. Nu, j'ai pensé tout de suite JO. Les premiers JO grecs, ils étaient nus. Et puis la décroissance hein, on est obligé de moins consommer, donc moins de textile... »
