Mercedes: Trois ans de plus pour Toto Wolff
Il est arrivé en 2013 chez Mercedes, pour succéder à Norbert Haug. Il y restera au moins jusqu’à la fin de l’année 2026. L’Autrichien Toto Wolff (52 ans) annonce ce lundi dans une interview au quotidien anglais The Telegraph qu’il a prolongé son contrat en tant que directeur d’équipe avec l’écurie allemande, dont il est par ailleurs propriétaire à 33%.
« En fin de compte, en tant qu’actionnaire moi-même, je souhaite le meilleur retour sur investissement. Et le meilleur retour sur investissement est de gagner. Je ne vais pas essayer de m’accrocher à une position dans laquelle je pense que quelqu’un fera mieux que moi. Je m’assure d’avoir des gens autour de moi qui peuvent me dire le contraire (…). Je n’ai jamais eu de clause de performance. Soit vous vous faites confiance, soit vous ne vous faites pas confiance. Et nous sommes alignés en tant qu’actionnaires », confie-t-il, faisant référence aux autres actionnaires, Sir Jim Ratcliffe (Ineos) et Ola Kallenius (Mercedes-Benz).
Huit titres constructeurs pour Wolff
Depuis l’arrivée de Toto Wolff à la tête de l’écurie Mercedes, l’équipe allemande n’a jamais quitté le podium des constructeurs. Championne du monde de 2014 à 2021 grâce notamment aux performances de Lewis Hamilton, elle a également fini deuxième en 2013 et 2023, et troisième en 2022. Ces deux prochaines saisons, les Flèches d’Argent, avec Lewis Hamilton et George Russell au volant, vont tenter de contrer la suprématie de Red Bull, qui a écrasé le championnat en 2023, avec plus du double de points au compteur. Puis en 2026 sera mise en place une nouvelle réglementation, avec notamment l’utilisation d’un carburant 100% durable et une amélioration des systèmes électriques.
Toto Wolff espère bien que Mercedes entrera avec succès dans cette nouvelle ère. Et même si ce n’est pas cas, le dirigeant autrichien s’imagine chez Mercedes pour encore longtemps. « Je fais partie de cette équipe dans diverses fonctions. Je suis coactionnaire. Je suis au conseil d’administration. Ce sont des choses qui ne changeront pas mon rôle exécutif ou non exécutif. Mais je me sens bien. Le risque pour moi est toujours plus un bore-out (syndrome d’épuisement par l’ennui, ndlr) qu’un burn-out. Et c’est pourquoi j’accepte les défis auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui, même s’ils semblent parfois très, très difficiles à gérer. » Prochain rendez-vous médiatique pour Wolff : le 14 février pour la présentation de la Mercedes 2024.
