La grande annonce de Sébastien Loeb
C’est reparti pour un tour. Pour la cinquième fois d’affilée, l’Arabie saoudite sera le théâtre du Dakar, qui débute ce vendredi. En marge du grand départ, Sébastien Loeb, qui prend part pour la troisième fois à cette course légendaire (2e en 2022 et 2023) s’est confié dans les colonnes du quotidien L’Equipe. Et le nonuple champion du monde WRC nourrit de grandes ambitions. A bientôt 50 ans, il a indiqué faire du Dakar son principal objectif de sa fin de carrière. Le dernier sans doute.
« J’ai fait plusieurs podiums jusque-là, avec une troisième place et trois deuxièmes places, mais je n’ai pas encore réussi à gagner le Dakar, donc l’objectif est naturellement de se battre pour ça, a d’abord confié Loeb. Mais c’est toujours compliqué de faire des plans car c’est une course longue et bourrée de pièges. On peut être le plus rapide mais pas forcément le premier à l’arrivée, car il y a la navigation et la fiabilité qui entrent en jeu. Un Dakar parfait, sans problème, sans jamais se perdre, sans crever, ça n’existe pas. Le moindre souci peut vite coûter cher, donc il faut espérer que tout se passe bien pour nous. On va commencer le rallye concentrés, sans en faire trop mais tout en étant dans le rythme, car c’est devenu un sprint d’un bout à l’autre. »
« Le Dakar est devenu mon unique objectif »
Le pilote alsacien a ensuite évoqué son duel à distance avec Nasser Al-Attiyah. « Je commence à avoir une bonne expérience du Dakar, donc je ne désespère pas de réussir à le gagner un jour, a-t-il lancé. Je n’ai pas de complexe d’infériorité par rapport à Nasser (Al-Attiyah), je sais que c’est possible de le battre mais je sais aussi que lui et Mathieu Baumel (son copilote) ont une expérience énorme, qu’ils font très peu d’erreurs de pilotage ou de navigation et que, pour les battre, il faut être au top. »
Et d’ajouter: « C’est un défi personnel et cela fait tout de même quelques années que je tourne autour, donc j’aimerais concrétiser, d’autant que le Dakar est devenu mon unique objectif. Je ne fais plus de WRC, je n’ai pas prévu de refaire les 24 Heures du Mans (il y a participé en 2005 et 2006 avec Pescarolo), donc l’unique course prestigieuse, mythique et dure que je suis en position de remporter aujourd’hui, c’est celle-là. » Que ce soit cette année avec Prodrive ou à l’avenir avec Dacia, qui l’a recruté pour les trois prochaines éditions, Loeb mettra tout en oeuvre pour parvenir à ses fins.