Vacances : quelle est la durée idéale pour réellement déconnecter ?

Loin d’être superflues, les congés s’avèrent indispensables au bien-être psychique. Un lâcher-prise dont les bénéfices peuvent toutefois prendre un certain temps avant de se faire ressentir. Des études ont ainsi estimé la durée idéale de vacances pour mettre son cerveau au repos.
Par manque de moyens ou parce que leur activité professionnelle ne le permet pas, de nombreux Français ne partent pas en vacances : selon les derniers chiffres de l’Observatoire des Inégalités, ils seraient 40 % à ne jamais quitter leur domicile. D’autres, adeptes des « tracances », emportent du travail avec eux, ce qui n’aide pas à la déconnexion.
Or, d’après les études menées par Empreinte Humaine, le manque de congés a de réelles conséquences sur le plan physique mais aussi mental, avec un risque d’épuisement, de perte de motivation et de troubles anxieux. « Les vacances ne sont pas un luxe, mais une nécessité physiologique et psychologique. Elles permettent au cerveau de sortir du mode “survie” pour retrouver un état de bien-être et de performance. Sans coupure franche, le risque de surmenage et de burn-out augmente considérablement », explique Christophe Nguyen, psychologue du travail et Président du cabinet Empreinte Humaine.
Une pause d’autant plus nécessaire que nos rythmes de vie modernes « fragmentent notre attention et saturent nos capacités cognitives », enchérit Francis Eustache, chercheur en neuropsychologie, imagerie...