Témoignage : pourquoi être testeur de sextoys n’est pas si marrant

Une testeuse britannique de sextoys a confié son expérience au « Guardian ». Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, le job n’est pas de tout repos. 

De prime abord, cela semble être LE job de rêve. Car quoi de mieux, finalement, qu’être payé à prendre son pied – ou du moins essayer. C’est ce qu’on pensait du travail de testeur de sextoys avant de lire un article du « Guardian » publié lundi 24 mars qui dévoile les coulisses de ce job, loin d'être de tout repos. 

On y apprend qu'être testeur de sextoys peut s’avérer dangereux pour la santé. Oui, oui. Dans une étude publiée en 2023, des chercheurs de l’université américaine de Duke ont en effet identifié la présence de nanoparticules de plastique et de perturbateurs endocriniens dans quatre sextoys populaires auprès des consommateurs. Pire, les chercheurs pointent que la quasi-majorité des sextoys contiendrait ces perturbateurs endocriniens, particulièrement toxiques, affectant notamment la santé reproductive. 

Il existe pourtant, depuis septembre 2021, une norme volontaire à laquelle les fabricants de vibromasseurs et Cie peuvent se conformer pour garantir la sécurité de leurs produits. Mais cette dernière n’étant pas obligatoire, le secteur est peu réglementé. Et les testeurs de sextoys, du fait de leur utilisation fréquente, sont donc particulièrement exposés à ces risques.

Accident domestique

La dangerosité des sextoys ne se limite d’ailleurs pas à leur...