« Quiet vacationing » : quelle est cette tendance risquée qui séduit les salariés ?

À cause de la culture de la performance et de la pression au travail, de nombreux salariés n’osent pas poser les jours de congés auxquels ils ont pourtant droit. Pour souffler malgré tout, certains ont trouvé un compromis : le « quiet vacationing ».
Dans le monde du travail ces dernières années, la tendance semble être à la discrétion ! Après le « quiet quitting », qui consiste à n’effectuer que le strict minimum mentionné dans son contrat, un autre phénomène fait désormais parler de lui : le « quiet vacationing ».
Ce terme désigne le fait de profiter du télétravail pour partir en vacances, sans en informer son employeur. Il prendrait surtout de l’ampleur aux États-Unis, notamment parmi les jeunes générations : selon un sondage Harris Pol de 2024 mené auprès de 1 170 travailleurs américains, 37 % des millenials disent l’avoir déjà pratiqué.
Mails programmés et bougeur de souris
Selon l’enquête Harris Pol, si cette pratique est aussi populaire aux États-Unis, c’est à cause d’une culture d’entreprise qui prône la productivité et le présentéisme. Une pression qui conduit 49 % des salariés à se montrer anxieux à l’idée de demander des jours de congés à leur employeur, et la même proportion à en poser moins que ce à quoi ils ont droit. Ainsi, partir secrètement en vacances durant son temps de travail apparaît comme une solution pour se reposer sans compromettre son image professionnelle.
Pour faire illusion,...