Pourquoi l’infidélité sexuelle baisse en France

Selon une enquête Ifop réalisée pour Gleeden et « Libération », le couple traditionnel exclusif reste majoritaire en France même si la « relation libre » commencer à émerger. En revanche, il y a moins de tromperies : on se dit tout désormais.

Régulièrement, l’Ifop concocte un baromètre de la fidélité pour le site de rencontres extraconjugales Gleeden ainsi que pour le quotidien « Libération ». L’édition 2025 a été publiée ce jeudi 24 avril et les enseignements y sont nombreux. Déjà, le couple traditionnel exclusif - qu’il soit hétérosexuel ou homosexuel - reste majoritaire. Encore à la marge, la tendance de la « relation libre » est en nette progression : 5 % des couples s’en réclament cette année quand ils n’étaient que 1 % en 2017. Et environ 15 % des personnes interrogées disent avoir été en « relation libre » à un moment dans leur vie.

Cette tendance au couple libre concerne davantage certaines orientations - 2 hommes homosexuels ou bisexuels sur 10 s’en réclament, soit quatre fois plus que chez les hétérosexuels - et certaines zones géographiques. Par exemple, 23 % des Parisiennes et Parisiens disent avoir été en « relation libre » une fois dans leur vie.

Moins d'infidélité qu'avant

Bonne nouvelle : l’époque est à la transparence et au consentement, à en croire l’étude qui, rappelons-le, est réalisée pour un site de rencontres extraconjugales. La grande majorité des 15 % des sondés se disant prêts...