Masturbation gap : cette étude révèle un fossé entre les hommes et les femmes

Publié à l’occasion du mois de la masturbation, en mai prochain, le SexReport 2025 d’Adam & Eve met en évidence les disparités persistantes entre les hommes et les femmes en matière de plaisir solitaire.
On ne vous apprendra rien en rappelant que le plaisir féminin a longtemps été stigmatisé. L’autosexualité, particulièrement, a fait l’objet d’un réel tabou, pour ne pas dire d’un interdit social. Mais à l’heure de la révolution clitoridienne et de la démocratisation des sex-toys, assiste-t-on - enfin - à une pratique de la masturbation plus égalitaire ? Pas vraiment, si l’on en croit le dernier SexReport 2025 publié par la boutique de jouets intimes Adam et Eve.
Un « masturbation gap » marqué
Cette étude, menée auprès de participants âgés dix-huit à soixante-cinq ans, montre un écart toujours manifeste entre les femmes et les hommes. Interrogées sur la fréquence de leur pratique masturbatoire, 40 % des répondantes disent ne jamais y avoir recours, contre 13 % des répondants. Par ailleurs, elles ne sont que 9 % à se masturber plusieurs fois par semaine, alors que ce chiffre monte à 30 % pour leurs homologues masculins.
Ce « masturbation gap » se confirme lorsqu’on demande aux participants d’estimer le nombre de jours par mois où ils se masturbent : la majorité des femmes (49 %) ont déclaré « zéro », alors que les hommes ne sont que 16 % à avoir indiqué cette réponse. Sur la tranche « 1 à 5 jours », les...