Les personnes mariées ont plus de risque de développer une démence, selon une étude

Une étude américaine, menée pendant dix-neuf ans, suggère une corrélation entre le statut marital et le risque de développer une forme de démence.
Se marier a-t-il un impact sur la santé mentale ? Une étude américaine, réalisée par le Centre national de coordination de la maladie d'Alzheimer, s’est intéressée à un éventuel lien entre le statut marital et l’apparition d’une démence. Menée entre 2005 et 2024, elle a récolté les données de 24 000 personnes âgées de 50 à 104 ans au cours d’une visite annuelle. Ces derniers étaient catégorisés selon leur situation conjugale : marié/en couple, veuf, divorcé/séparé ou célibataire.
L’objectif de cette longue observation était de déterminer la proportion de participants ayant développé des symptômes de démence ( Alzheimer, maladie à corps de Lewy, démence vasculaire ou fronto-temporale) au cours des dix-neuf années de suivi, et d’évaluer si le fait d’être marié jouait un rôle significatif.
Le couple comme facteur de risque
Selon les résultats, 20 % des participants ont développé une démence au terme de l’étude. Parmi eux, 21,9 % étaient mariés ou en couple, tandis que les célibataires ne représentaient que 12,4 % des personnes atteintes. En outre, l’ensemble des personnes non mariées - qu’elles soient célibataires, veuves, divorcées ou séparées - présenteraient un risque de démence environ 50 % inférieur à celui des personnes mariées.