Les cauchemars à répétition peuvent-ils réduire l’espérance de vie ?

Quand une personne fait un mauvais rêve, son corps réagit comme s’il faisait face à une menace réelle. Un réflexe ancestral qui, à force de se répéter, peut provoquer du stress et affecter la santé physique, selon une nouvelle étude scientifique.
Qui ne s’est jamais réveillée en sursaut au beau milieu de la nuit ? Au-delà de la frayeur immédiate qu’ils suscitent, les cauchemars répétés peuvent engendrer du stress et nuire à la santé physique. C’est ce que révèle une étude présentée au congrès de l'Académie européenne de neurologie, et relayée par le média « Vice ».
Dirigés par le docteur en neurologie Abidemi Otaiku, de l’Imperial College de Londres, ces travaux montrent que les mauvais rêves pourraient même réduire notre espérance de vie. En effet, notre cerveau ne sait pas toujours faire la distinction entre un traumatisme réellement vécu et un traumatisme onirique. Lorsqu’une personne fait un cauchemar, son corps réagit comme s’il s’agissait d’une menace réelle.
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Quand les mauvais rêves nous inondent de cortisol
Face à un danger – réel ou perçu – la « réponse combat-fuite » se déclenche immédiatement. Tout commence dans le cerveau : l’amygdale, située dans le système limbique, envoie un signal d’alarme à l’hypothalamus. Celui-ci active alors le système nerveux sympathique, qui prépare le corps à réagir,...
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