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En corps heureux : « Être grosse et jolie ce n’est pas antinomique »

En corps heureux : « Être grosse et jolie ce n’est pas antinomique »
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Tous les quinze jours, un témoin nous raconte sa relation avec son corps. Son rapport à la douleur, aux regards, à la nudité et au plaisir, l’histoire de son poids et celle de sa peau. Cette semaine, nous écoutons celle d’Émilie, 39 ans, officiante de cérémonie

Après plusieurs années à tirer sur la corde, à ne pas écouter les signes, à alterner entre suractivité et hibernation, à choper tous les virus qui passent et être sur le flanc tous les 15 jours, j’ai voulu écouter les messages que m’envoyait mon corps. Cesser d’être cette forceuse qui répète à qui veut l’entendre : « j’ai un corps en carton mais le moral va bien ! ». Il fallait trouver notre rythme, celui qui fonctionne pour nous deux. Alors j’ai recommencé à nager, je me suis mise à courir, j’ai repris une alimentation saine. Et… j’ai pris six kilos en moins d’un mois. Comment vous décrire ce sentiment de trahison ? J’étais choquée, en mode « le mec dans mon équipe joue contre moi là, c’est pas possible ». C’était à l’automne dernier, et je cherche encore des réponses. Multipliant les tests et analyses avec un endocrinologue, reprenant un suivi psy… Parce que quelques mois avant cette prise de poids brutale, il y avait eu aussi cette cure thermale, trois semaines pendant lesquelles je n’avais pas perdu un gramme, malgré le sport, malgré les soins, malgré les repas light. Comme si quelque chose me retenait.

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