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Chronophobie : quand la gestion du temps devient anxiogène

Chronophobie : quand la gestion du temps devient anxiogène
Publié le , mis à jour le

Être terrifié·e par l'idée du temps qui passe, devenir obsessionnel·le des horaires, ou avoir la sensation de toujours courir après le temps : la chronophobie désigne cette anxiété liée à l'inéluctable.

La chronophobie peut se manifester dans différentes situations, et sous différentes formes. Il peut par exemple s'agir d'un sentiment de syndrome de fomo, avec l'impression qu'on ne met pas assez à profit son temps libre, d'angoisse quand on pense au passé et à la manière dont nos enfants grandissent si vite, ou encore d'avoir besoin de prévoir, presque heure par heure, ce que nous allons faire lors de nos prochaines vacances. Palpitations, oppression, nausées, vertiges : les symptômes peuvent devenir physiques, comme lors d'une crise d'angoisse. Elle peut apparaître suite à un événement marquant et brutal, lié au côté implacable et incoercible de l'écoulement du temps. « Le problème n'est pas que le temps soit fini, c'est la perception du temps étant hors de votre contrôle qui crée cette relation négative », analyse Kevin Chapman, psychologue clinicien, dans Women's Health. « Vous vous retrouvez dans un cercle vicieux de pensées anxieuses, en train de ruminer ce qui vous apparaît comme des moments gâchés – comme le fait de rester 10 minutes à attendre devant un café, par exemple – au point que cela interfère avec votre capacité à suivre votre routine habituelle », explique-t-il.

La chronophobie passagère

La chronophobie...

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