45% des hommes ayant vu un porno avant 11 ans pensent que dire non, « c’est comme dire oui »

Quelle image la pornographie véhicule-t-elle ? Et quel est son poids sur notre sexualité ? Ce sont les questions posées par une nouvelle étude, quelques jours avant la présentation à l’Assemblée du projet de loi numérique visant à lutter contre les sites pornographiques ne contrôlant pas l’âge de leurs visiteurs.  

3000 Français·es ont donné leur avis sur l’impact de la pornographie dans le cadre d’un sondage lancé par l’Ifop et le site MonPetitVPN.  Ce contenu pousse-t-il ses consommateurs vers une « sexualité toxique », comme l’avance le rapport ? Violence, non-consentement et domination masculine, de nombreux Français estiment que nos rapports intimes pâtissent du porno. Si 60% des hommes de moins de 25 ans sondés disent qu’ils sont capables de différencier le porno de la réalité et qu’ils ne reproduisent pas ce type de pratiques, certaines croyances restent symptomatiques d’une banalisation de la culture du viol, d’une objectification des femmes et d’une reproduction d’actes sexuels violents et/ou non consentis.  

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Le consentement, une notion floue ?  

On est loin d’un total respect du consentement. 22% des hommes admettent avoir déjà effectué une pratique sexuelle sans prendre en compte le non-consentement de leur partenaire. Parmi ceux qui ont eu une consommation précoce ou les grands amateurs de porno en ligne, les…