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Vichy 2.0 : on vous dit pourquoi l’imprimé iconique fait un retour fracassant

Vichy 2.0 : on vous dit pourquoi l’imprimé iconique fait un retour fracassant
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Il a longtemps été associé aux nappes à carreaux, aux goûters chez Mamie et aux étés à Marnes-la-Coquette, le vichy a pris la tangente. Fini le folklore champêtre : en 2025, il s’infiltre là où on ne l’attend pas.

Il faut dire qu’à l’origine, le vichy n’en menait pas large. Né dans les filatures européennes du XVIIIe siècle, ce motif bon teint a d’abord bordé les berceaux et essuyé les assiettes. Un motif de service, propret, docile. Et puis tout bascule en 1959 : Brigitte Bardot dit oui à Jacques Charrier dans une robe vichy rose signée Jacques Estérel. L’image fait le tour du monde, les rouleaux de tissus s’arrachent, l’imprimé quitte la cuisine pour faire swinguer les garde-robes.

Dès lors, il devient un personnage secondaire dans les récits mode : les mini-jupes des pin-up de Saint-Tropez, le pantalon Capri de Lady Di, les tops à carreaux des yéyés, les Lolitas des années 2000. Le vichy séduit, agace, revient, s’essouffle. À l’heure des années léopard, du bling et de la logo mania, il paraît trop sage, trop tarte. Puis on l’oublie. Mais la mode, on le sait, n’oublie jamais vraiment. Il suffit d’un battement de cils - ou d’un post Instagram - pour ressusciter un motif.

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©Tim Graham Photo Library via Getty Images

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