Pourquoi l’imprimé journal de John Galliano séduit-il à nouveau la génération Z ?

L’influence des années 2000 ne faiblit pas. Des pièces cultes de cette décennie fascinent les jeunes passionnés de mode, en particulier ce motif mythique de la maison Dior, rendu célèbre grâce à la série « Sex and The City ».
Nous sommes en février 2000, John Galliano dévoile au Théâtre National de Chaillot à Paris sa collection prêt-à-porter automne-hiver 2000-2001 pour Dior. Les mannequins défilent dans des créations trompe-l’œil, semblant enveloppées de papier kraft et de journaux froissés. C’est la naissance d’un imprimé devenu culte : le « Christian Dior Daily », un faux journal conçu spécialement pour le show, qui recouvre les vêtements et instaure un dialogue fascinant entre mode et médias. Une idée née d’un écho personnel : alors qu’il lit une critique presse à son encontre, Galliano, fidèle à son sens du théâtre et de l’autodérision, retourne la situation en imprimant de faux articles pour faire de cette attaque un véritable atout stylistique.
©Photo by Pierre Vauthey/Sygma/Sygma via Getty Images
Si l’imprimé papier journal n’était pas une première, puisqu’il avait déjà été utilisé quelques mois plus tôt dans un défilé haute couture controversé inspiré des sans-abris parisiens, cette collection de mars 2000 entre dans l’histoire, notamment grâce à une pièce devenue iconique via la série « Sex and the City ». Dans l’épisode 2 de la saison 3, Carrie Bradshaw dévale avec...