Pourquoi la Stan Smith résiste-t-elle à la lassitude des baskets blanches ?

Il y a quelques jours, Pierpaolo Piccioli s’installait à la tête de Balenciaga, accompagné d’une icône intemporelle aux pieds : la Stan Smith d’Adidas. Plus qu’une simple sneaker, ce choix symbolise la longévité et la capacité d’adaptation d’un classique qui continue de réinventer la mode.
Le 19 mai, Kering ravivait l’effervescence du mercato de la mode : Pierpaolo Piccioli, ex-Valentino, prend les commandes de Balenciaga. Pour accompagner l’annonce, une image sobre mais éloquente : le nouveau directeur créatif, assis sur un tabouret, vêtu d’un t-shirt blanc, d’un jean brut et... d’une paire de Stan Smith. Un détail qui en dit long sur la longévité de cette sneaker culte signée Adidas, née en 1964 en France. Imaginée à l’origine pour le tennisman français Robert Haillet sous l’impulsion d’Horst Dassler, fils du fondateur d’Adidas, ce n’est qu’en 1973 que la marque scelle un partenariat avec le joueur américain Stan Smith, qui donnera définitivement son nom à la sneaker. Grâce à son design épuré et sa touche verte signature au talon, la basket s’impose aussi bien sur les terrains que dans la rue. Des années 70 aux années 2000, elle traverse les générations, adoptée aussi bien par les icônes de mode comme Phoebe Philo, que par des figures du cinéma ou de la politique comme Katie Holmes ou Barack Obama. Alors que les tendances chaussures vont et viennent, la Stan Smith continue de séduire, devenue la...