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Le Salvador fulmine contre le défilé de Willy Chavarría accusé de « glorifier les criminels »

Le Salvador fulmine contre le défilé de Willy Chavarría accusé de « glorifier les criminels »
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Le président Nayib Bukele a dénoncé le défilé engagé de Willy Chavarría, nouvelle coqueluche de la mode.

Des hommes grimés en prisonniers, vêtus de t-shirts et de shorts blancs, têtes baissées, genoux à terre et mains dans le dos. La scénographie du défilé Willy Chavarría qui a eu lieu vendredi 27 juin pendant la Fashion Week masculine de Paris, n’a pas plu au président salvadorien Nayib Bukele qui l’accuse de « glorifier les criminels ». Le créateur new-yorkais d’origine mexicaine a voulu ce défilé comme un symbole en l'honneur des étrangers expulsés sous l'administration de Donald Trump, et a ainsi souhaité adresser un message fort à l’administration Trump, dont le président du Salvador Nayib Bukele est un proche allié. Les mannequins portaient des vêtements semblables à ceux imposés aux détenus du Centre de Confinement du Terrorisme (Cecot), la méga-prison construite par Nayib Bukele, et où des personnes expulsées des États-Unis y sont envoyées.

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Une volonté de dénoncer la « déshumanisation » des immigrés

La réponse du président salvadorien Nayib Bukele ne s’est pas fait attendre. « Nous sommes prêts à les envoyer à Paris dès que nous recevrons le feu vert du gouvernement français », a-t-il raillé sur X. Un porte-parole de la présidence a enfoncé le clou, estimant que le défilé rendait hommage aux membres de gangs emprisonnés, et...

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