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Labubu : comment cette peluche horrifique s’est imposée comme le charm qui fascine les réseaux

Labubu : comment cette peluche horrifique s’est imposée comme le charm qui fascine les réseaux
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Impossible de passer à côté de cet accessoire enfantin : le Labubu s’invite sur les sacs des modeuses, insufflant ludisme et originalité.

Sa petite tête de monstre envahit les réseaux sociaux depuis plusieurs semaines. Labubu, personnage issu de la gamme « The Monsters » créée en 2015 par l’artiste hongkongais Kasing Lung, est devenu la nouvelle obsession des modeuses. Avec son air malicieux et ses dents pointues, cette peluche s’impose comme l’accessoire du moment, transformée en porte-clés ou en charms audacieux accrochés aux sacs les plus convoités. Sur TikTok, les utilisateurs multiplient les vidéos mettant en scène leurs trouvailles, arborant fièrement cette mascotte espiègle. L’ironie ? Ces peluches accessibles et ludiques trônent désormais sur des sacs Birkin, Goyard, Miu Miu ou Marc Jacobs. Un contraste saisissant où le luxe et l’univers enfantin s’entremêlent, donnant naissance à une association aussi inattendue que séduisante. Plus qu’une simple peluche, Labubu est désormais un objet de collection, à l’instar des cartes Pokémon ou des cahiers Diddl de notre enfance. Vendu sous forme de « blind box » – un concept où l’acheteur découvre son modèle au hasard parmi une série thématique, parfois en édition limitée – il devient de plus en plus rare. En un an, la demande a quadruplé, vidant les rayons de Pop Mart, le fabricant chinois de jouets qui détient la licence, et déclenchant une chasse aux trésors...

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