Histoire d’une pièce : la robe transparente, des podiums à l’interdit cannois

Elle n’est plus la bienvenue sur le tapis rouge du Festival de Cannes. Et pourtant, les célébrités l’adorent. Retour sur l’histoire d’un vêtement à part.

Quel est le point commun entre Kate Moss, Marilyn Monroe, Rihanna et Jane Birkin ? Les férues de tapis rouge et d’histoire de la mode se souviendront de leurs apparitions en robe transparente, qui, chacune à leur manière, ont marqué leur époque. Transgressive et sexy, cette pièce fétiche des célébrités est adorée pour sa fluidité de mouvement, sa structure inhabituelle et sa façon de jouer avec la lumière. Symbole d’une sensualité revendiquée, elle n’en reste pas moins décriée pour son érotisme et son manque de pudeur. Ses opposants peuvent désormais se réjouir de sa quasi-interdiction au Festival de Cannes. Pour cette édition 2025, l’organisation de l’événement a mis à jour son règlement à la veille du coup d’envoi, interdisant toute forme de nudité. Des termes flous, mais qui pointent indirectement une pièce phare du tapis rouge ces dernières années : la robe transparente. Va-t-elle pour autant s’effacer des événements glamours ? L’avenir le dira. Mais l’histoire, elle, démontre que cette pièce audacieuse a su traverser les années depuis sa création dans les années 60.

Et Saint Laurent créa la robe transparente

« Rien n'est plus beau qu'un corps nu », disait Yves Saint Laurent. En 1968, en pleine révolution sexuelle et sociale, le couturier...