Mirapolis, fiasco entrepreneurial et éternel lieu de fascination

Retour sur l’histoire d’un parc aux ambitions folles et à la décadence express.
En 1991, Gargantua, le royaume de l’illusion et le palais de Dame Tartine verrouillaient définitivement leurs portiques. Inauguré en 1987 à Courdimanche, dans le Val-d’Oise, et fermé seulement cinq saisons plus tard, Mirapolis, le premier grand parc d’attractions français, laisse depuis place à un terrain en friche. Plus de trente ans après le dépôt de bilan, l’ancien parc basé sur la littérature française continue pourtant d’animer des fans en quête de «merch» ou entretenant l’espoir de voir à nouveau la statue de Gargantua surplomber des milliers de visiteurs.
Monter un village éco-nature: c’est ce que prévoyait l’UXCO Group, devenu propriétaire du terrain en 2019. Trois ans plus tôt, un projet du même acabit suscitait déjà l’intérêt des médias avant de disparaître des radars. Au gré de projets immobiliers relativement réguliers mais toujours inaboutis, les 55 hectares du parc restent abandonnés, et seuls un lac artificiel et quelques allées bétonnées témoignent de l’existence fugace de Gargantua et des autres attractions.
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