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Douarnenez : une destination plus tendance que jamais

Douarnenez : une destination plus tendance que jamais
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Artistes, Parisiens en quête d'une meilleure qualité de vie… Depuis le Covid, de nouvelles tribus raniment cette ancienne cité ouvrière et petit port breton. Pour le meilleur et pour le pire ?

Face à la baie ensoleillée et aux bateaux de pêcheurs qui tanguent gentiment sur la mer bleu foncé, des silhouettes lookées bobo promènent leur chien sur le port du Rosmeur, à Douarnenez. À la terrasse du Flimiou, restaurant ouvrier, ça allume des roulées et ça boit du vin nature comme dans le 10e arrondissement de Paris. Dans la rue Anatole-France, chaque soir, le bar Les Dieux Ont Soif accueille son contingent d'intermittents du spectacle, de graphistes et de photographes, tandis que, dans une venelle parallèle, à la maison Griffon, on dispense cours de yoga, concerts pirates privés et événements LGBTQIA+.

Des grappes d'« alternos » se seraient même baignés nus dans le port, au grand dam de la mairie, qui a tout de suite mis le holà. « À Douarn', lance une rieuse autochtone, il y a, depuis le Covid, trois sortes de populations. Les “cirés jaunes” : des Parisiens bien habillés, qui sortent en marinière Armor-Lux, bottes Aigle et ciré jaune au moindre coup de vent. Les “pulls en bois”, des trentenaires alternatifs et écolos, qui portent des vêtements pas très propres ni très repassés, mais c'est voulu, et qui s'assoient par terre. Et les “Douarnenistes”, les gens du cru. » Ajoutons une quatrième catégorie : les « Tréboulistes »,...

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