Stage : les cas dans lesquels l’employeur doit vous rémunérer

À partir d’un certain nombre de jours, consécutifs ou non, un employeur est tenu de rétribuer un stagiaire en fonction de son nombre d’heures travaillées.

Principalement consacré à une période d’observation du travail en entreprise, le stage est encadré par diverses mesures, parmi lesquelles l’obligatoire convention de stage signée entre le stagiaire et son employeur. Celle-ci ouvre le droit au stagiaire, non pas à un salaire puisque celui-ci n’est pas considéré comme employé de l’entreprise, mais à une gratification minimale.

À partir de combien de temps travaillé un employeur doit-il verser une gratification au stagiaire ?

Cette gratification est ouverte à tous les stagiaires dont le stage s’étend sur une période minimale. Si le stage se déroule en continu sur une période minimale de deux mois (soit 44 jours de 7 heures minimum), le stagiaire doit toucher une gratification minimale de 4,35 euros par heure, soit entre 609 et 669,90 euros par mois pour 20 à 22 jours travaillés. Si le stage se déroule de manière discontinue (dans le cadre d’un cursus professionnalisant par exemple), la gratification doit être versée au stagiaire dès la 309e heure travaillée. En dessous des seuils légaux, (...)